US Open - Becker : "Mauresmo a besoin de temps"
Par Christophe de JERPHANION le 03/09/2014 à 17:58
Quelques heures avant la rencontre entre Novak Djokovic et Andy Murray en quarts de finale de l'US Open, Boris Becker, entraîneur du numéro 1 mondial, a livré son regard sur la collaboration entre le joueur Britannique et l'ancienne n°1 mondiale Amélie Mauresmo. Un regard plutôt bienveillant, sans doute du fait des critiques dont l'Allemand a lui même fait l'objet en début de saison...
"Je pense que tout le monde a été surpris par ce choix après la fin de la collaboration avec Ivan Lendl. Vous vous attendiez à ce que Andy Murray choisisse un autre ancien joueur ou une autre star du tennis masculin. Mais, d'un autre côté, sa collaboration avec son équipe, y compris Dani Vallverdu, fonctionnait très bien. Il a atteint la demi-finale de Roland-Garros sans avoir d'entraîneur, mais tout ne devait pas marcher à 100%, sinon, il n'aurait pas pris la décision d'embaucher Amélie Mauresmo.
Je crois qu'ils ont travaillé sur une période d'essai au moment du Queen's et de Wimbledon. Ensuite, Andy Murray a dû se sentir suffisamment à l'aise pour prolonger cette collaboration jusqu'à la fin de l'année. De ce que j'ai pu entendre, ils s'entendent très bien et là, c'est la deuxième fois qu'ils travaillent sur un tournoi du Grand Chelem. Andy Murray est en quarts de finale après avoir fait un grand match pour battre Jo-Wilfried Tsonga. Cela veut bien dire que ça tourne bien, sinon, il ne serait pas là. Mais, parfois, un entraîneur a besoin d'un peu plus de temps qu'un seul ou trois tournois pour avoir une chance de réussir à la fin.
J'ai joué en même temps qu'Amélie Mauresmo sur la fin de ma carrière et je crois que c'est une femme très sympa et intelligente. Elle connaît très bien le jeu et je la crois attentionnée. Je pense que c'est quelqu'un de très agréable à fréquenter. Je n'ai jamais eu l'occasion d'avoir une longue conversation avec elle, mais le peu de fois où j'ai pu la croiser, ce furent toujours de bons moments".
Boris Becker travaille avec Novak Djokovic depuis le début de la saison et a lui-même subi bon nombre de critiques et de rumeurs avant de prendre une part importante dans la victoire du Serbe à Wimbledon, qui lui a permis de retrouver la place de numéro 1 mondial.