US Open (H) - McEnroe : "Murray doit franchir un cap"

Andy Murray aborde l'US Open 2014 dans un contexte très particulier. Quart de finaliste l'an passé puis absent pour la fin de saison en raison de problèmes de dos qui l'ont conduit à se faire opérer, il a reculé au classement suite à sa défaite en quarts de finale de Wimbledon, où il a échoué à défendre son titre. Le voilà tête de série n°8, sa pire position depuis 6 ans à l'entame d'un tournoi du Grand Chelem et, après 2 Masters 1000 difficiles cet été à Toronto et Cincinnati, sa nouvelle collaboration avec Amélie Mauresmo ne convainc pas tout le monde.

Pour John McEnroe, le tournoi new-yorkais doit être l'occasion pour le Britannique de reprendre son ascension, et cela devient même urgent.

"Il semblerait que ses problèmes physiques soient de l'histoire ancienne. C'est évidemment impossible à dire avec certitude de l'extérieur, mais c'est ce que l'on croit voir. Cela a été un long chemin pour revenir après ces problèmes et cela s'est ressenti au niveau de sa confiance. En outre, il a dû faire de grand changement dans son équipe. Je pense que Ivan Lendl et lui travaillaient vraiment bien ensemble. De tels changements sont évidemment difficile à digérer et il reste à voir ce qui va se passer à l'US Open. Il faut sans doute lui laisser plus de temps avant de juger, mais il me semble que l'US Open est une parfaite opportunité pour franchir un nouveau cap dans sa progression, parce que, comparée aux précédentes éditions, celle qui débute sera une vraie lutte", estime l'ancien n°1 mondial.

Ce sera aussi le deuxième Grand Chelem que Andy Murray disputera avec Amélie Mauresmo à ses côtés, mais cette fois, ils ont eu plus de temps pour préparer ce rendez-vous que Wimbledon. Pour John McEnroe, "le choix d'Amélie Mauresmo est assez inhabituel et sort des sentiers battus. Mais elle a de l'expérience en tant que coach et elle paraît capable de lui apporter quelque chose. Bien sûr, il faut du temps pour se rendre compte si la mayonnaise prend entre eux et si elle peut lui apporter de quoi faire la petite différence indispensable. Peut-elle l'aider à faire monter ce petit plus de 2 à 5% ? C'est toute la clé du problème et cela reste encore à démontrer".