Tennis. Wimbledon - Le hawk-eye fête ses neuf ans à Londres
Par Maxime BOUVIER le 08/07/2015 à 17:12
34 ans en arrière, John McEnroe lance sa célèbre phrase "Vous ne pouvez pas être sérieux". A l'époque, l'utilisation de la craie sur toutes les surfaces rendait difficile la tâche des juges de ligne. Il a fallu attendre très longtemps avant que le hawk-eye soit accepté dans le jeu (2004). En ce 8 juillet, "l'Oeil de faucon" fête ses neuf ans et nous rappelle le souvenir de John McEnroe.
On peut dire que l'arrivée de cette technologie a aidé les juges de ligne dans leur travail. C'est un moyen de vérification supplémentaire pour les joueurs sceptiques sur une balle. Chaque joueur a le droit à trois demandes par set. Si la demande est juste, alors son compte ne baisse pas. Par contre, si le joueur se trompe en utilisant le hawk-eye, alors il perd un challenge.
Cette technologie a tout de même suscité de nombreuses controverses. En effet, le prix d'utilisation du hawk-eye est très élevé (environ 70 000€/semaine) et ce prix bloque l'ouverture du hawk-eye à tous les courts. En effet, lors de tournois du Grand Chelem, seuls les courts les plus prestigieux sont équipés de cette aide. Cette différence entre les courts crée une différence entre les meilleurs joueurs et leurs poursuivants. Pour cette année, le tournoi de Wimbledon a fait des efforts en installant le hawk-eye sur six courts.
De plus, de grands noms du tennis, Rafael Nadal et Roger Federer en tête, se sont montrés peu convaincus par le hawk-eye. En effet, comme toute technologie, cette dernière présente des imperfections. La trace de la balle peut ne pas correspondre parfaitement à celle de la balle réelle en fonction de la surface. Alors, que faire ? Garder le hawk-eye ou le supprimer ?