Wimbledon - Nick Kyrgios : "Le tennis..., ça m'a manqué !"
Par Antoine RICHARD le 02/07/2018 à 16:27
Nick Kyrgios et le tennis, c'est une longue histoire d'amour et de désamour. En 2016, après sa victoire contre Richard Gasquet à Marseille, le joueur australien clamait dans le journal l'Equipe "je déteste le tennis" sans le dire sous le ton de la blague. Il faut dire que Nick Kyrgios n'est pas comme les autres, il a ce côté showman que ce soit par ses coups fantastiques ou ses frasques à répétition comme lors de ce match de double mixtes, à l'Open d'Australie en 2016, où il répond au téléphone sur le court, avant la rencontre. Plus récemment encore, il a été condamné à 1500 euros d'amende pour avoir imiter des gestes à connotation sexuelle lors de la demi-finale face à Marin Cilic, au Queen's.
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Dans une interview accordé à TennisWorldItalia, il revient sur sa blessure et déclare "Tout a commencé après le match contre Struff lors du match de Coupe Davis en février: je me suis réveillé au milieu de la nuit avec une douleur aiguë au coude.
J'ai continué dans la chaleur du deuxième match contre Zverev, mais je ne pouvais pas me retirer, j'aime jouer pour défendre les couleurs de mon pays. J'ai joué jusqu'à Houston, mais je ne pouvais pas continuer de cette façon, j'aurais gâché la saison, alors avec ma mère et John Morris, j'ai décidé d'arrêter pendant un moment et de me faire plaisir." De retour de blessure désormais, il enchaîne les bons résultats : "Le tennis m'a manqué. J'ai fait une bonne performance à Stuttgart. Et de là, j'ai eu de belles victoires contre Andy Murray, Kyle Edmund et Feliciano Lopez, ce qui m'a permis d'accéder aux demi-finales du Queen's. Je m'attends à bien jouer à Wimbledon mais je sais aussi que je viens de reprendre la compétition et qu'il faudra peut-être un peu de temps pour revenir à mon apogée."
Pour son premier tour, à Wimbledon, Nick Kyrgios défiera l'Ouzbekh Denis Istomin. Comme il le déclare : "c'est un tournoi spécial pour moi, après la victoire contre Nadal au quatrième tour en 2014, ma carrière a décollé."