WTA - Faut-il être inquiet pour Andrea Petkovic ?

Le tournoi de Luxembourg a vécu des scènes peu ordinaires, cette semaine. Sa tête de série n°1 a en effet chuté dès son entrée dans le tournoi. Mais plus que le score ou la manière, c'est le comportement d'Andrea Petkovic qui a intrigué. En effet, la championne allemande était carrément en larmes sur le court, lors de son match perdu face à Pauline Parmentier. Et elle a remis ça ensuite, en conférence de presse.

"Je ne suis pas dans une bonne période, tant physiquement que mentalement. Actuellement, je ne suis tout simplement pas capable de jouer au tennis", lâche-t-elle alors, sans en dire plus.

Pourtant, 2014 est jusqu'ici l'année de la renaissance pour Andrea Petkovic, dont la joie de vivre habituelle contraste terriblement avec ses larmes lusembourgeoises. Longtemps blessée ces dernières saison, Andrea Petkovic a renoué avec le succès en remportant au printemps le tournoi de Charleston, son premier titre depuis 2011.

Ensuite, elle fait un brillant parcours à Roland-Garros, atteignant les demi-finales, avant de confirmer, pendant l'été, sa forme sur terre battue en s'imposant à Bad Gastein. Des résultats qui lui ont permis de revenir dans le Top 20, qu'elle avait quitté en 2012.

Mais, depuis la demi-finale perdue face à Serena Williams, Andrea Petkovic est à la peine. Des difficultés qui ont pris une autre dimension avec le retour en Europe. Deux tournois, à Linz et Luxembourg, deux défaites au premier tour. Et des soucis, sembe-t-il, bien compliqués à résoudre.

Le père d'Andrea Petkovic a laissé filter quelques indices supplémentaires : "Elle a des problèmes au poignet et ne se sent pas très bien. Mais, par rapport aux problèmes qu'elle a en dehors du court, dans sa vie privée, ça n'a rien de très grave. Elle est dans une période difficile, elle va avoir besoin de faire une coupure avec le tennis".

Alors, que va faire Andrea Petkovic ? Qualifiée pour le Tournoi des Championnes, à Sofia, elle pourrait aussi être retenue pour la finale de Fed Cup entre l'Allemagne et la République Tchèque.

A moins qu'elle ne décide de mettre un terme à une saison pourtant pleine de promesses, pour aller panser ses blessures. Toutes ses blessures.