WTA - La rancoeur de Sara Errani : "Mon propre pays était contre moi"

Sara Errani est une joueuse avec énormément de caractère. La Transalpine n'a pas peur de déranger sur et en dehors le court. Elle l'a une nouvelle fois prouvé en étant sans filtre dans le podcast, Behind The Racquet. L'Italienne est notamment revenue sur l'épisode le plus sombre de sa carrière, ses 10 mois de suspension pour dopage. En Août 2017, Sara Errani avait écopé de 2 mois de suspension par le TAS après un contrôle positif, hors compétition, au letrozole. Selon l'Italienne, il s'agissait là d'une prise accidentelle à cause du médicament soignant le cancer de sa mère et ingéré par erreur. En 2018, Errani avait vu sa peine passer à 10 mois et avait donc été hors circuit entre juin 2018 et février 2019. Aujourd'hui 120e mondiale, Errani n'a pas hésité à critiquer sa fédération pour avoir été contre elle à ce moment. 

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"Les tests antidopages ont été un moment très sombre, j'ai dû traverser beaucoup de choses vraiment incroyables (...) Mon propre pays était contre moi"

"Les tests antidopages ont été un moment très sombre, j'ai dû traverser beaucoup de choses vraiment incroyables, presque impossibles à décrire", a-t-elle expliqué avant de poursuivre. "Ils m'ont donné une suspension de deux mois la première fois. Même là, cela me semblait incroyable parce que je savais que je n'avais rien fait. Après cela, j'ai recommencé en tant que 208e mondiale. En quelques mois, j'étais de retour dans le top 100. Mon propre pays était contre moi. L'ITF m'a donné une suspension de deux mois et l'organisation antidopage italienne a dit : "Non, ce n'est pas juste. Vous devez lui donner encore plus." C'est quelque chose qui ne s'est jamais produit dans l'histoire."

"C'était très dur d'arrêter à nouveau et de savoir au fond de toi que tu n'avais rien fait"

"Ils ont attendu sept mois pour décider de faire quelque chose. Jusqu'à sept fois au cours de cette période, ils m'ont dit : "D'accord, dans 10 jours, nous vous donnerons une réponse". Et ils ne l'ont pas fait", a-t-elle également avoué lors de cette interview. "J'ai joué pendant six, sept mois avec ça dans la tête. Après ça, ils ont décidé de m'arrêter encore 8 mois. C'était absolument incroyable parce que j'allais de nouveau revenir dans le top 100 et ils voulaient me ralentir. C'était très dur d'arrêter à nouveau et de savoir au fond de toi que tu n'avais rien fait. Après tout ça, j'ai dû recommencer depuis le début", a-t-elle confié.