WTA - McEnroe sur Osaka : "La santé mentale est la clé de tout"

La Japonaise Naomi Osaka est l'une des étoiles montantes du circuit WTA. Mais après avoir gagné deux fois Roland-Garros et deux fois l'Open d'Australie, dont le dernier Grand Chelem remonte au début de cette année 2021 à Melbourne, l'actuelle 12e mondiale a connu quelques problèmes dans sa tête. Cela s'est vu dans les médias où la jeune femme commenca à esquiver les conférences de presse comme ce fut le cas lors du dernier Roland-Garros et la Japonaise a fini par quitter le tournoi parisien à cause de cette controverse. Sa santé mentale s'est détériorée et elle a ainsi réouvert le débat sur cette santé mentale des sportifs professionnels où le stress, la pression ou encore la solitude témoignent d'une fragilisation psychologique d'une joueuse pro. Un soutien de poids peut apparaître et c'est le cas de John McEnroe encourangeant ouvertement la Japonaise dans la presse.

Vidéo - En larmes, Naomi Osaka évoquait une pause à l'US Open

"Tout ce que tu peux faire c’est essayer de vivre du mieux que tu peux."

Sept fois vainqueurs d'un Grand Chelem, l'ancien n°1 mondial sur le circuit ATP, John McEnroe s'est donc exprimé sur tennis world à propos de cette pression psychologique dont, plus particulièrment, les joueuses font face avec l'avénement de la pandémie entre autre : "Depuis que je me suis exprimé sur Simone Biles et la santé mentale, on entend de plus en plus parler de cette même santé mentale. La pandémie, cet événement sans précédent, qui se produit une fois tous les 100 ans ou même plus, peut être accablante au-delà de chercher le fait que la santé mentale est la clé de tout. Tout ce que tu peux faire c’est essayer de vivre du mieux que tu peux."

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— NaomiOsaka大坂なおみ (@naomiosaka) October 13, 2021

"J’ai exprimé la colère et non la vulnérabilité"

L'ancienne légende du tennis montre aussi que ce problème est bien plus féminin car les hommes n'assumeraient moins de parler de cette facette de leur vie : "Je pense à moi et je dois dire que je me suis souvent caché derrière le fait que les hommes ne doivent pas pleurer et j’ai exprimé la colère et non la vulnérabilité. Le tennis change aussi, ces traditions changent mais c’est un lent processus."

Très peu probable de la voir au Masters (9e à la Race et aucune inscription à un tournoi avant le Mexique), l'ancienne n°1 mondiale a vécu un dernier US Open difficile où elle fut éliminé par la future finaliste surprise du tournoi, Leylah Fernandez (5-7, 7-6, 6-4) lors du troisième tour mais la Japonaise espère revenir en forme physiquement et mentalement pour le prochain Grand Chelem ayant lieu en Australie en début d'année 2022 où elle sera la tenante du titre.