WTA - Miami - Mladenovic : "C'était le jour de Petkovic"

Vidéo - Open de Miami 2015 - Les coulisses du Masters 1000 Floride

Largement dominée par Andrea Petkovic au tableau d'affichage, ce samedi à Miami, Kristina Mladebovic est sortie frustrée d'un match qui, pense-t-elle, aurait pu tourner. Mais, la Française, qui a passé deux tours en Floride, reste satisfaite de son parcours et de son niveau de jeu et veut continuer à travailler pour poursuivre cette progression. Et ce, bien qu'elle n'ait plus de coach pour le moment...

Au bord du court, on avait l'impression que ce match aurait pu être plus équilibré mais qu'inexorablement, chaque jeu basculait du même côté ?

Oui, je vous rassure, c'était pareil sur le court. J'en rigole un peu mais c'est très frustrant. Tous les jeux étaient accrochés et je sentais que ça pouvait tourner à tout moment, mais elle les méritait autant que moi. Je me suis accrochée mais c'était son jour. Elle a été solide et a très bien joué. J'ai des occasions. Je peux mieux jouer certains points, convertir la balle de break, mener un peu plus dans les jeux, faire l'écart, 30-0... Finalement, c'est dur de prendre ce score-là, qui est assez sévère. C'ezst dommage. Sur une journée comme ça, je n'ai pas grand-chose à regretter

Depuis le début de saison, le niveau de jeu est plutôt bon, mais les résultats ne suivent pas vraiment. Comment vivez-vous cela ?

Pour moi, le plus important, c'est le niveau de jeu au quotidien. Il n'y a que ça de vrai, de concret, Travailler tous les jours, être en bonne santé, progresser... Je trouve que le niveau de jeu est là, il y a de très belles victoires mais évidemment, on peut toujours faire mieux, on est perfectionniste et on a envie d'aller encore plus loin dans les tableaux. Aujourd'hui, ce n'était pas n'importe qui en face mais dans l'ensemble, je suis contente de mon niveau de jeu.

Où en êtes-vous question coach ?

Je n'ai pas de coach depuis que j'ai arrêté avec Kontic, avant le tournoi de Dubaï. Ce n'était finalement pas la personne qui me convenait. Ce n'est pas évident, un coach, c'est une personne avec laquelle il faut vivre 24 heures sur 24, être d'accord sur le jeu et en dehors. Pour le moment, je ne recherche pas de nouveau coach. Je voyage souvent avec mes parents et ici, je suis là avec mon préparateur physique et un ami qui est mon sparring-partner. J'ai ma petite équipe, je me sens très bien et je n'ai pas envie de changer cela pour le moment.

Propos recueilis par la rédaction de Tennis Actu.