WTA - Plus de tournois, Gabriella Da Silva Fick travaille dans un café

Au-delà de leurs difficultés à s'entraîner et à maintenir une activité sportive, de nombreux joueurs et joueuses souffrent financièrement de cette crise du Covid-19. Dans un sport où l'essentiel des gains s'effectue en tournoi, l'arrêt complet du circuit rime avec absence de revenus. Jeune espoir du tennis australien, Gabriella Da Silva Fick, 19 ans, était invitée à parler dans The First Serve, le podcast Australien de Sam Groth et Brett Philips. Interview au cours de laquelle elle a évoqué sa détresse financière, faisant écho à la récente prise de parole de Patrick Mouratoglou. La jeune joueuse explique notamment devoir travailler comme serveuse pour pouvoir joindre les deux bouts :

Vidéo - Nico Mahut et "la peur d'une saison blanche" !

"Nous n'avons aucun revenu venant du tennis en ce moment, il n'y a l'air d'avoir aucun soutien de la part des organisations. Nous sommes un peu laissés pour compte. J'ai de la chance, mon club de tennis m'a donné un accès au cours et des cordages gratuits. Si les instances travaillaient ensemble pour aider les jeunes joueurs, il pourrait y avoir des solutions, mais là maintenant c'est très difficile financièrement. Mon père gère un café, donc j'ai fait quelques heures de travail pour avoir un peu de revenus, et un petit changement de décor. Ce sera difficile pour les joueurs classés au-delà des 200 de revenir après ça", s'est-elle confiée, illustrant ainsi les nombreux reproches dirigées vers les instances du tennis.