WTA - Sharapova : "Elle n'a pas besoin de mes conseils"
Par Christophe de JERPHANION le 27/01/2015 à 10:54
Maria Sharapova n'a laissé que des miettes à Eugenie Bouchard, ce mardi, en quarts de finale de l'Open d'Australie. La Russe, n°2 mondiale, s'est facilement imposée et a montré à sa jeune adversaire le chemin qui lui restait encore à faire. En tout cas, par sa domination de tous les instants dans cette rencontre, parce qu'en conférence de presse, la question Bouchard a vite été évacuée...
"Je ne crois pas qu'elle ait besoin de mes conseils. Elle fait un super boulot jusque-là. Il y a deux ans, elle sortait des qualifications ici, deux ans après, elle est 7e mondiale et elle va loin dans les tournois majeurs. Elle pousse et devrait en gagner un. Je ne crois pas être la mieux placée pour lui donner des conseils", a répliqué la Tsarine.
En demi-finales, c'est une autre joueuse russe qui attendra Maria Sharapova, la gauchère Ekaterina Makarova, tombeuse de Simona Halep. Jouer une compatriote n'est pas quelque chose dont raffole la tenante de Roland-Garros, même si elle veut d'abord se focaliser sur l'adversaire à venir et son sur son passeport...
"Au-delà du fait de jouer une autre Russe, je vais surtout faire face à une adversaire qu'on attendait pas forcément à ce niveau. C'est toujours une situation délicate, parce qu'elle jouera ce match libérée et ravie d'être là, ce qui est dangereux. Je n'ai pas encore affronté de gauchère dans ce tournoi et, de ce que j'ai pu voir, elle utilise parfaitement son service de gauchère depuis le début du tournoi. On va travailler sur quelques points demain, pour être prête pour cette rencontre", a expliqué Maria Sharapova.
Une demie 100% russe, donc, et l'autre qui pourrait bien être 100% américaine. Les deux pays entre lesquelles se partage Maria Sharapova.
"Je suis heureuse de représenter la Russie, c'est un sentiment très fort. Je garde une très forte connexion avec ce pays, mais je suis toujours contente quand je peux rentrer en Floride et passer du temps avec mes amis. Alors, oui, c'est génial d'avoir un peu des deux pays", a conclu la 2e joueuse mondiale.