Lucas Pouille : "On n'est au-dessus de personne"

Lucas Pouille, 160e mondial, a encore de la route à faire. Battu lundi par son compatriote Corentin Moutet, 3-6, 6-3, 6-4, 6-3, le Nordiste sait que la route est encore longue. Malgré la déception de sa défaite, le Tricolore s'est exprimé assez longuement sur le cas Novak Djokovic. Toujours franc, Lucas a eu un discours très clair et direct. S'il n'a pas défendu le Serbe, le Français a tout de même déploré le traitement réservé à "Nole". Pour lui, la situation est claire : il faut se vacciner. Si bien sûr, il comprend que certains ne fassent pas ce choix, il insiste aussi sur le fait que ce choix doit être pleinement assumé. 

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"Il fallait être vacciné pour venir et voilà. Les demandes d'exemption, ça avait été clairement dit que la limite était le 10 décembre"

Dans un premier temps, le joueur du TC Loon Plage est revenu sur sa vision de l'affaire. "Pour le soutenir, il aurait fallu toutes les infos. Si on prend les informations de la presse au fil de la semaine, on s'aperçoit qu'ils avaient menti sur pas mal de choses. D'un point de vue extérieur, c'est comme ça qu'on le voit. On n'avait jamais une info correcte. Donner un avis objectif sans tout connaître c'est compliqué. Il fallait être vacciné pour venir et voilà. Les demandes d'exemption, ça avait été clairement dit que la limite était le 10 décembre. Si la demande est après, c'est déjà en dehors. Après, il y a énormément de détails qu'on ne connaît pas encore une fois."

"Je pense que c'est la responsabilité de chacun de se vacciner (...) Chacun peut avoir un avis différent mais il faut l'assumer"

Dans un second temps, il a évoqué plus en détails sa position sur la vaccination. "97% des joueurs ont été vaccinés, à partir du moment où tu ne te fais pas vacciner et que c'est ton choix, tu dois l'assumer je pense. Je ne pense pas qu'il aurait dû être traité comme cela ici. Je pense que c'est la responsabilité de chacun de se vacciner pour qu'on puisse de nouveau vivre normalement. Chacun peut avoir un avis différent mais il faut l'assumer. On n'a pas le droit de se plaindre si on n'a plus le droit de faire certaines choses. On n'est au-dessus de personne, que ce soit Djokovic, Nadal, Federer... et chacun doit assumer ses choix", a-t-il affirmé.