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A 44 ans, Robert Lindstedt a décidé de ranger les raquettes

ATP
Publié le par Alexandre HERCHEUX

Une figure du double dit adieu au tennis en cette fin de saison. Le vétéran Robert Lindstedt, 44 ans, a disputé samedi dernier, en Coupe Davis, le tout dernier match de sa carrière. Le spécialiste du double s'était incliné avec son partenaire Andre Goransson contre la paire Kazakhe Andrey Golubev / Aleksandr Nedovyesov. Il n'aura pas pu jouer en quarts puisque ses compatriotes avaient perdu les deux simples. Après une superbe carrière de 23 ans, Lindstedt ferme un chapitre de sa vie. Au cours de sa carrière, ce dernier aura remporté 23 titres dont un Grand Chelem, l'Open d'Australie en 2014 avec Lukasz Kubot. Sur Instagram, le Suédois a posté un joli message. 

Le titre de Lindstedt et Kubot en 2014 à Melbourne

 

"Toutes les bonnes choses ont une fin..."

Toutes les bonnes choses ont une fin. J'ai ri, j'ai pleuré. Ça a été joyeux, ça a été stressant, ça a été très, très douloureux. Mais j'ai adoré. Vraiment adoré. Un petit garçon de Båstad a réussi à appeler le monde son bureau pendant 24 ans. Certains d'entre eux ont même réussi. J'ai cherché et j'ai eu la chance de trouver des gens formidables avec qui m'entourer. Sans vous, je n'aurais pas pu atteindre les objectifs dont je n'aurais jamais osé rêver. Merci pour votre soutien, votre honnêteté, votre amour et votre compréhension. Cela n'a été facile pour aucun d'entre vous.

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"Merci à tous ceux qui sont réellement venus regarder. Cela a été mon honneur"

Merci Wilson d'avoir été avec moi ces 24 ans, c'est la seule marque avec laquelle j'ai toujours voulu jouer. Merci New Balance pour toujours me traiter mieux que je ne l'ai jamais été. Je n'aurais pas pu rêver meilleur partenaire. A ma famille, merci d'être toujours là pour moi. Dernière mais pas des moindres…ma femme, ma motivation, mon épine dorsale… Je t'aime toi et Sandro plus que je ne l'aurais cru possible. Vous êtes mes plus belles victoires. Merci à tous ceux qui sont réellement venus regarder. Cela a été mon honneur.

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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