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Arnaud Clément: "Depuis 15 ans, on se cache derrière une excuse"

ATP
Publié le par Alexandre HERCHEUX

Arnaud Di Pasquale réalise de nombreux entretiens très intéressants dans son émission Dip Talk. Cette semaine, l'ancien DTN a reçu Arnaud Clément comme invité. L'ancien 10e mondial, finaliste de l'Open d'Australie en 2001, n'a pas mâché ses mots concernant la génération dorée française qui exerce depuis plus de 15 ans et a surtout évoqué l'excuse du Big 3. Alors que beaucoup de joueurs ont concédé qu'ils jouaient en même temps que les trois meilleurs joueurs de tout les temps et qu'il était quasi-impossible de remporter des Majeurs, Arnaud Clément voit les choses bien différemment. 

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"Je ne suis pas d'accord avec "On est tombé sur une génération qui nous a empêchés de remporter un grand chelem""

"Il y a quelque chose avec lequel je ne suis pas d'accord. Je sais que certains joueurs le disent et s'ils m'entendent, ils ne seront pas d'accord et ça ne va pas leur plaire mais je ne suis pas d'accord avec "On est tombé sur une génération qui nous a empêchés de remporter un grand chelem". C'était peut-être plus dur qu'à une certaine période mais parfois on se cache derrière une vraiment bonne excuse. Cilic, Del Potro, Wawrinka ont réussi à battre ces joueurs en grand chelem", a-t-il d'abord expliqué.

 

"Quand Wawrinka est arrivé, on ne voyait pas un mec doué. Il a tout fait pour jouer un cran au-dessus !"

"Peut-être que certains se sont interdits inconsciemment de remporter un grand chelem. C'est une question d'ambition dans le jeu. Il faut travailler les carences, croire en son jeu. Wawrinka est un exemple magnifique. Quand il est arrivé, on ne voyait pas un mec doué. Quand on voyait Federer oui, mais Wawrinka on ne voyait pas un mec doué. Il a tout fait pour jouer un cran au-dessus. Est-ce que nos joueurs ont eu cette démarche ? Ce n'est même pas une critique. Tout le monde n'est pas capable. Certains arrivent quand même à avoir une volonté plus forte. Nos Français sont tous des joueurs avec une volonté hors du commun. Mais, je pense que ceux qui ont réussi sont un cran au-dessus", a-t-il poursuivi. Un avis tranché qui ne plaira pas à tout le monde mais qui a le mérite d'être franc. 

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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