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Davidovich Fokina : "J'ai dû surmonter des épreuves"

ATP - Barcelone
Publié le par Timothée THOMAS-COLLIGNON

Alejandro Davidovich Fokina, "ADF", a chuté au classement ATP cette semaine. C'était prévisible, puisque l'Espagnol restait sur une finale au Rolex Monte-Carlo Masters. Cette année, le joueur de 23 ans s'est incliné au premier tour contre le Russe Karen Khachanov (6-2, 6-2). Malgré ses 14 places perdues, l'Espagnol reste tout de même dans le top 40 (38e) et joue cette semaine à Barcelone. D'ailleurs, il retrouvera son compatriote Carlos Alcaraz en quarts de finale ce vendredi. Lors d'une longue interview accordée au média espagnol Punto de Break, l'Espagnol est revenu sur ses derniers mois, la pression qu'il a sur les épaules mais également son enfance, "différente de celles des autres enfants".

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"Ce que les gens ne savent pas, c'est que j'ai dû surmonter beaucoup de choses pour en arriver là."

"Chaque fois que je perds un match et que je vais sur les réseaux sociaux, je trouve toujours la même conclusion : la tête. J'essaie de ne pas trop tenir compte des commentaires, même si j'ai du mal à en lire certains. Notamment après après ma défaite contre Tommy Paul en Australie, c'était un match très serré et j'ai reçu beaucoup de messages juste après (6-2, 2-6, 6-7, 6-3, 6-4). Les attentes à mon égard sont élevées, je lis souvent des commentaires sur le fait que j'ai le niveau pour être plus haut dans le classement. Mais ce que les gens ne savent pas, c'est que j'ai dû surmonter beaucoup de choses, des épreuves personnelles pour en arriver là."

 

"Je reste très fou et je ne guérirai jamais complètement"

Personnellement, je suis beaucoup plus sérieux et formel qu'il y a quelques années. J'ai dû faire évoluer ma mentalité et la façon de m'exprimer pour rester concentré sur mes matchs. Je me retiens plus qu'avant sur le court et ça me permet de ne pas perdre ma concentration. Je reste très fou et je ne guérirai jamais complètement c'est vrai, mais comme tous les joueurs. C'est difficile de se contenir à 100% et à tous moments avec une telle tension."

Publié le par Timothée THOMAS-COLLIGNON

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