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Björn Borg se confie : "C'était une décision stupide..."

ATP
Mis à jour le par Sebastien CLAUDE

Plutôt habitué à la discrétion, Björn Borg multiplie les sorties ces dernières semaines. Des apparitions plus récurrentes qui coïncident avec la sortie de son autobiographie, Latidos. Si le Suédois y aborde son après-carrière, et notamment sa lutte contre la maladie, l'ancienne gloire revient aussi sur ses années sur les courts. Une carrière certes courte, mais marquée par les succès. Si Björn Borg a quitté le monde du tennis à seulement 26 ans, le natif de Södertälje est tout de même parti avec 66 titres, dont 11 Grands Chelems. A l'occasion d'un entretien avec Marca, Borg a d'ailleurs concédé émettre quelques regrets sur la durée de sa carrière, plus de 40 ans après la fin de cette dernière. 

 

"Ce que je regrette, c'est d'avoir arrêté le tennis"

"Je n'avais même pas 26 ans, mais j'avais déjà perdu ma motivation. Ce n'est pas que je le regrette, car il me fallait être mentalement au top pour continuer, et je ne l'étais pas. Ce que je regrette, c'est d'avoir arrêté le tennis. C'était une décision stupide, car j'avais tellement d'amis. Je me suis souvent demandé pourquoi j'avais fait ça. J'ai choisi une autre vie au lieu de garder celle que j'avais, et c'est ça que je regrette."

Björn Borg a ensuite été interrogé sur l'importance d'une équipe autour d'un joueur et si un tel dispositif aurait pu l'aider à prolonger sa carrière : "Ils [les joueurs actuels] ont une équipe avec eux. Si tu as le moral à zéro, il y a toujours quelqu'un pour te soutenir. Je dirais que j'étais le premier à voyager avec un entraîneur. Si j'avais eu les équipes qu'ils ont maintenant, les choses auraient pu être différentes. Avec plus de monde autour de moi, on m'aurait peut-être conseillé de faire une pause de trois mois et de revenir plus tard. Si la décision ne repose que sur toi, tu risques davantage de te tromper. Mentalement, le tennis est un sport complexe, et c'est important d'avoir une équipe à proximité. On a toujours besoin d'aide, et je n'en avais pas."

Publié le par Sebastien CLAUDE

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