Tsitsipas : "Je serai très près du 100% dans une semaine"

Opéré du coude en novembre, Stefanos Tsitsipas n'avait pas tardé pour retrouver les courts. De nouveau frais après une grosse intersaison pour sa remise en forme, le n°4 mondial devait reprendre ce samedi avec un beau duel d'entrée contre le Polonais Hubert Hurkacz à l'ATP Cup, premier match de l'année entre deux Top 10. Mais voilà : le coude ne le laisse pas tranquille. Encore gêné, le Grec a dû renoncer à entrer sur le court. "La récupération de mon coude est en bonne voie pour Melbourne et aujourd'hui a été une étape de précaution pour être sûr que je jouerai Melbourne. Nous verrons jour par jour et match par match jusque-là", a-t-il expliqué. Néanmoins, il a tenu à jouer le double au côté de Michail Pervolarakis face à la paire polonaise Hurkacz-Zielisnski. Il s'est même imposé. Bon signe. 

En fon férence de prsse, il n'a pas semblé trop inquet: "Je me sens en confiance pour tout.  J'ai eu un médecin qui a fait un excellent travail et qui a travaillé avec des athlètes ayant subi le même type de blessures.  Je pense qu'avec la bonne dose d'entraînement, de rééducation et de temps, le temps me donnera l'opportunité de guérir complètement mon bras et de le récupérer de cette dure opération que j'ai subie et je pense que dans une semaine, je serai très près du 100 %."

"Maintenant je peux jouer sans facteurs limitants", lâchait-il la semaine passée

Une mauvaise nouvelle tout de même, surtout que le Grec avait été très optimiste lors d'une interview pour Sky Sports Italia il y a quelques jours. "Je ne m'entraîne que depuis 7 jours. J'ai jugé nécessaire de me faire opérer car je ressentais une douleur permanente depuis des années en jouant, en essayant de limiter la charge sur cette zone de mon corps. Je voulais revenir le plus tôt possible, mais sans avoir peur de rechuter à cause de la blessure. C'est fantastique d'être sur le terrain sans ressentir de douleur et de voir que je peux faire n'importe quel mouvement. J'utilise un muscle que je n'utilisais même pas. Je savais que ma blessure m'empêchait de l'utiliser en déplacement. Maintenant, je suis confronté à un tout nouveau défi parce que je me rends compte que j'avais changé mon style de jeu et maintenant je peux jouer sans facteurs limitants. C'était difficile pour moi mentalement de rivaliser depuis près de deux ans avec ce problème", avait-il avoué. 

"J’ai confiance en mon équipe"

Stefanos Tsitsipas va devoir compter sur ses partenaires et un miracle pour que son pays brille en ATP Cup. En tout cas, il avait montré beaucoup de confiance envers ses compatriotes en conférence de presse d'avant-tournoi. "J’ai confiance en mon équipe. Je pense que nous pouvons régler cela en deux matchs et pas avoir besoin d’aller jusqu’à trois. Pour chacun d’entre nous, représenter la Grèce à l'ATP Cup signifie beaucoup. Je sais qu’il y a beaucoup de Grecs-Australiens qui vont devenir fous en nous regardant jouer. La Grèce est connue pour exceller en équipe, comme au football et au basketball, c’est dans notre nature. Nous aimons jouer en équipe, c’est là que nous laissons le meilleur de nous-mêmes sur le terrain. Je pense que nous avons une équipe de jeunes joueurs qui a plus faim que les autres. C'est ce qui nous distingue", expliquait-il. Notons qu'en simple, Michail Pervolarakis et Aristotelis Thanos, respectivement 399e et 1076e mondiaux, devront accomplir des prouesses.