Daniil Medvedev : "Novak, Rafa, Roger... des cyborgs du tennis"

Très honnêtement, tout le monde s'attendait à une finale de titans entre Novak Djokovic et Daniil Medvedev ce dimanche à Melbourne. Malheureusement pour le spectacle, le Russe est passé complètement à côté de sa finale et s'est incliné sèchement face au numéro 1 mondial 7-5, 6-2, 6-2. Certes, Novak Djokovic a réalisé un grand match, mais Daniil Medvedev a déçu en n'arrivant pas à garder le contrôle de ses nerfs et produire son meilleur tennis. Espérons que cet échec ne fera pas trop de mal à celui qui rêvait de soulever son premier titre du Grand Chelem. 

Retrouvez le tableau de l'Open d'Australie Hommes en cliquant ICI

Retrouvez le tableau de l'Open d'Australie Dames en cliquant ICI

"Les trois plus grands noms dans l'histoire"

C'est la deuxième fois qu'un membre du big three stoppe le Russe en finale de Grand-Chelem : "Je n'ai rien à ajouter, ce sont sans discussion les trois plus grands noms dans l'histoire du tennis. Je ne parle que des résultats, je ne parle pas en dehors du court. Ce qu'ils ont fait est incroyable pour moi. Par exemple, j'ai 25 ans, si je veux gagner 9 Open d'Australie, il faut que je les gagne tous jusqu'à mes 34 ans. Je crois en moi, mais je ne crois pas que je suis capable de faire ça. Pareil pour Rafael Nadal, 13 Roland-Garros... Ce sont les cyborgs du tennis. Dans le bon sens, ils sont juste incroyables... Après je ne pense pas tout le temps à ça, j'en ai battu certains dans de grands tournois, comme par exemple à Londres. J'ai juste besoin d'être meilleur contre ces deux gars-là lors de ma prochaine finale de Grand-Chelem, et contre Roger Federer aussi." 

"Novak Djokovic a toujours été super gentil avec moi"

Le numéro 1 mondial n'a jamais attiré autant la sympathie que Rafael Nadal et Roger Federer, mais pour Medvedev le Serbe a toujours été un gars sympa pour lui, depuis la première fois qu'il l'a rencontré en tant que sparring-partner : "La première fois que j'ai rencontré Djokovic, j'étais son sparring-partner après qu'il ait gagné Wimbledon et qu'il allait s'envoler pour Toronto ou Montreal et moi je partais sur un challenger pour Minsk. J'avais entendu par les médias que ce n'était pas forcément un gars sympa. Il était en retard, c'est la seule chose de négative que je peux dire de lui. Il a été super gentil avec moi. J'étais timide, je me préoccupais juste de jouer au tennis, d'essayer ne rater aucune balle, je joue le n°1 mondial... Il a été super gentil. Rien de plus à dire. Et depuis nous avons d'autres anecdotes, comme lorsqu'il m'a amené en Serbie en jet privé. Il a toujours été sympa avec moi."