Djokovic sur Roland-Garros reporté : "Je ne suis pas à la FFT !"

Novak Djokovic arrive à Monte Carlo avec la tête de série n°1. Déjà vainqueur à deux reprises sur le Rocher, le Serbe a hérité d'un tableau plutôt corsé. En effet, il pourrait débuter face à la pépite Jannik Sinner d'entrée ou Ramos Vinolas. En conférence de presse, le n°1 mondial est notamment revenu sur le report de Roland-Garros d'une semaine par la FFT. Et forcément, sa parole compte.

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"Je ne suis pas à la fédération ou au gouvernement français..."

Sur la question du report de Roland-Garros d'une semaine, Djokovic répond : "C'est difficile de dire, je veux dire, si c'était une bonne décision ou pas. Je ne suis pas dans la fédération française ou le gouvernement français pour comprendre ce qui se passe à Paris, quelles en sont les raisons. De toute évidence, ce sont les choses que nous devons simplement accepter et en quelque sorte passer à autre chose, en espérant que le tournoi sera joué à la fin. C'est ce que nous voulons."

"Roland-Garros sera joué et c'est ce qu'on souhaite tous. Et pas en octobre comme l'an passé où il avait fait froid..."

"L'année dernière était également assez spécifique car ils l'ont déplacé vers Octobre. Il faisait froid, c'était la première fois que nous arrivions à jouer à Roland-Garros dans ces conditions particulières. Ce temps il ne sera déplacé que d'une semaine. Si j'ai bien compris, l'une des principales raisons est qu'il y pourrait y avoir un assouplissement des restrictions afin d'accueillir du public. Espérons que ça se produira..."

"Un grand défi attend l'ATP..."

Le calendrier des joueurs est forcément bousculé : "Chaque fois que vous déplacez un tournoi d'une semaine, je veux dire, en particulier un Grand Chelem, ça dérange le calendrier. Cela va être un grand défi pour l'ATP. Cela affecte de nombreux tournois et de nombreuses semaines, pas seulement en cette semaine-là, mais aussi ce qui se passe entre le French et Wimbledon, la première semaine des tournois sur gazon. Il est difficile de dire ce qui est bien, ce qui ne va pas. Les Grand Chelems, de leur point de vue, c'était évidemment le bon choix parce qu'ils pensent à eux-mêmes. Puis l'ATP Tour, leurs tournois vont en souffrir. Il est difficile de dire ce qui est bien, ce qui ne va pas."

Vous n'avez pas joué depuis l'Open d'Australie... ? 

"J'ai déjà eu dans ma carrière des périodes où je ne jouais pas pendant quelques mois. Je ne ressens rien de spécial à faire de plus pour mon sentir au mieux. Depuis que je me suis retiré de Miami, je me suis beaucoup entraîné sur terre, ici chez moi, à Monaco. C'est pratique. Et maintenant, la compétition me manque. J'attends avec beaucoup d'impatience mon premier match. C'est déjà bien de dormir à la maison, on a eu cette année cette autorisation de pouvoir le faire (malgré les restrictions sanitaires). Et c'est bien ! Les règles changent constamment. Plus qu'une bulle, je parlerai d'''environnement sûr'' pour cette édition. Je ne suis pas certain d'en connaître tous les détails, mais au final ça ne change pas grand-chose pour moi, je passe beaucoup de temps sur les courts..."