Du changement pour les pauses toilettes et temps morts médicaux

Aussi bizarre que cela puisse paraitre dans un sport où la durée du changement de côté et entre deux services est réglementée, une pause pipi n'était pas limitée dans le temps. S'il parait logique que les joueurs et joueuses puissent assouvir leur besoin les plus naturels, sauf problème, la pause est censée être brève. C'est pour cela qu'après plusieurs incidents cette saison, l'ATP a instauré de nouvelles règles. Les pauses toilettes ne pourront désormais pas durer plus de trois minutes. Les joueurs seront limités à une seule pause toilette par match et ne seront autorisés qu'à la fin d'un set.

Des sanctions graduelles en cas de dépassements

Ce sont nos confrères de L'Equipe qui ont eu accès au document de l'ATP concernant cette nouvelle régulation. Comme lors du Master Next Gen de Rome, les pauses toilettes seront désormais contrôlées. La saison prochaine, les joueurs auront le droit à une seule "toilet break", en fin de set, ne pouvant pas excéder trois minutes, sauf si le joueur doit se changer intégralement ; il pourra donc avoir le droit à cinq minutes de pause. En cas de dépassement, ce sera tout d'abord un "warning" qui sera émis à l'encontre du joueur. Ensuite, selon le temps écoulé, la sanction sera graduelle. Les pénalités devraient être décourageantes pour les joueurs ayant pour habitude de rester un temps important aux toilettes. 

Stefanos Tsitsipas aura eu le mérite de mettre en lumière une faille dans le règlement. Critiqué, notamment par Alexander Zverev et Andy Murray, pour ses très longues pauses toilettes durant la première semaine de l'US Open, Stefanos Tsitsipas avait clairement expliqué qu'il respectait tout simplement le règlement. Agaçant mais véridique. La polémique Tsitsipas a sans doute fait réfléchir l'ATP à propos du règlement. L'ATP s'est également penché sur la question des temps morts médicaux qui seront limités à 3 minutes par match lors d'un changement de côté.