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Gilles Simon : "Fier, c'est un grand mot mais juste heureux..."

ATP/FFT
Publié le par Alexandre HERCHEUX

Voilà, c'est fini pour Gilles Simon... Après un magnifique baroud d'honneur plein de panache, le Niçois a rendu les armes ce jeudi en huitième de finale du Rolex Paris Masters, battu par Félix Auger-Aliassime 6-1, 6-3. Le Tricolore a pu savourer ses derniers moments sur le court en tant que joueur de tennis professionnel avant d'ouvrir une nouvelle page de sa vie. A 37 ans, l'homme au 14 titres ATP va pouvoir profiter des siens et relâcher la pression. "Fier, c'est un grand mot mais juste heureux et chanceux d'avoir vécu de ma passion aussi longtemps, jusqu'au bout. Je ne pouvais pas demander mieux", a-t-il confié lors de sa dernière conférence de presse.

Gilles Simon, sa dernière conf' de presse de sa carrière pro

 

Le tableau du Rolex Paris Masters 2022, il suffit de cliquer ICI

 

"Je me suis dit en arrivant ici que j'étais sûr que c'était fini"

Dans un premier temps, le Tricolore est revenu sur sa défaite face au Canadien. "J'aurais aimé que le match dure plus longtemps. Mon adversaire était trop fort. La cérémonie... Je n'avais rien demandé. J'ai essayé de me laisser porter. Je ne suis pas le plus émotif du circuit, surtout très fatigué... Mais il y avait beaucoup de gens à remercier. Les proches, la famille... donc oui forcément, beaucoup d'émotions. Je voulais terminer à Bercy. J'ai réussi à faire les matchs que je voulais faire avec deux matchs très accrochés où le public a joué son rôle.  Il me reste des matchs par équipe à jouer. Je vais essayer. Il ne faudra pas venir me voir en février ou en mars. Ca ne me fait pas peur. C'est une décision que je sentais arriver, je l'ai prise avant Roland-Garros. J'ai eu le temps de voir si j'en étais sûr. Je me suis dit en arrivant ici que j'étais sûr que c'était fini."

 

"La machette car quand j'étais en forme, il y en a un ou deux que j'arrivais à découper..."

Sur un ton plus léger, "Gillou" a évoqué l'un de ses surnoms, las machetas, dévoilé par Jo-Wilfried Tsonga dans une vidéo hommage diffusée après la rencontre. "La machette, c'est parce que j'ai tendance à envoyer des punchlines et à être sévère", a-t-il expliqué. "C'est Gaêl qui avait trouvé. Mais, dans ce cas, on a une belle équipe. Ritchie c'est le sécateur et Manna la serpe. Dans les médias, il y a un paquet d'émissions où ce sera celui qui va tailler un peu plus. Moi, je n'ai pas une énorme considération pour ces émissions. Si nous on fait ça dans le vestiaire, on a une ambiance de maboule hein ! (rire) Il faut que ça reste en privé, en public, ça devient méchant et personnel. Donc voilà, la machette car quand j'étais en forme, il y en a un ou deux que j'arrivais à découper...

 

"J'ai eu mon premier enfant à 25 ans. Je vais en avoir 38 et ça fait un moment qu'il ne voit pas son papa. Il a bien envie de le voir"

Sur une note plus sérieuse ensuite, l'ancien 6e mondial a parlé de la suite. Diplôme d'état en cours mais sa famille sera la priorité. Le message a été très clair. "Transmettre oui. Je vais transmettre dès lundi à Joséphine qui joue avec des balles violettes et qui tire à côté pour le moment. Je continue mon DE. J'essaierai de transmettre ce que je sais plus tard. Je continue de former et je verrai comment je transmets. J'ai joué très longtemps. J'ai eu mon premier enfant à 25 ans. Je vais en avoir 38 et ça fait un moment qu'il ne voit pas son papa. Il a bien envie de le voir. Ca devenait long pour tout le monde sur la fin. A Roland, mon fils pouvait gueuler jusqu'à 1h du matin. Mais quand derrière, je lui dis que je pars 3 semaines sur gazon, c'est la dépression pour lui. Il y a des avantages à jouer et à arrêter. Je vais essayer de me concentrer sur les bons côtés d'arrêter."

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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