Félix Auger-Aliassime épaté par un aspect du jeu de Carlos Alcaraz
ATP FinalsFélix Auger-Aliassime a tenté mais il n'a rien pu faire samedi, en demies des ATP Finals. Opposé à Carlos Alcaraz, le Canadien a été maté 6-2, 6-4. Vainqueur des trois premiers duels contre "Carlitos" en 2021 et 2022, le protégé de Frédéric Fontang n'arrive plus à battre l'Espagnol depuis. Il reste désormais sur cinq défaites d'affilée sans avoir pu prendre le moindre set. En conférence de presse, Auger-Aliassime a tenté d'expliquer pourquoi le numéro 1 mondial était si redoutable. Pas question pour autant d'abandonner.
"Sinner et Alcaraz sont les deux meilleurs joueurs, c'est indéniable"
"Les classements ne mentent pas", a rappelé Auger-Aliassime. "Ce sont les deux meilleurs joueurs, c'est indéniable. Leurs styles de jeu sont différents, mais tous deux exercent une pression extrême sur leur adversaire, chacun à sa manière. Inutile d'expliquer leur style, nous le connaissons tous. Nous les avons vus jouer ces dernières années. Nous savons à quoi nous attendre. Ils continuent de prouver leur valeur et de bien jouer, il faut donc leur rendre hommage."
"Alcaraz joue à une vitesse vertigineuse, je pense que c'était le plus difficile"
"Pour un joueur qui excellait dans tous les domaines, je me souviens qu'il y a trois ou quatre ans, tout le monde disait : "Le service, le service ! Un service incroyable !" Il le faisait à merveille. Le reste de son jeu a toujours été bon. Il peut changer la direction de ses deux coups. Il met la pression différemment, on ne sait jamais à quoi s'attendre. Il joue à une vitesse vertigineuse, je pense que c'était le plus difficile."
"Numéro 1 et gagner un Grand Chelem, j'ai toujours cru que je pouvais y arriver, et j'y crois encore aujourd'hui"
"L'avenir nous le dira. J'ai beaucoup progressé cette année. Depuis mon enfance, j'y ai toujours cru, et mon ambition était de gagner des tournois du Grand Chelem et de devenir numéro un mondial. J'ai connu des hauts et des bas, mais honnêtement, malgré tout, j'ai toujours cru que je pouvais y arriver, et j'y crois encore aujourd'hui. Maintenant, il s'agit de faire les bons choix pour progresser. Si j'y parviens, on verra jusqu'où je peux aller."
Publié le par Alexandre HERCHEUX