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Gaël Monfils : "Avec un peu de chance, je serai à Monte-Carlo"

ATP
Publié le par Paul MOUGIN

Alors qu'il revenait d'une absence de plus de six mois, Gaël Monfils n'a pas vécu un retour très agréable sur le circuit. D'abord dans les résultats, avec trois défaites en trois matchs durant cette tournée aux Etats-Unis, mais surtout physiquement, puisque le Parisien s'est à nouveau blessé, cette fois au poignet, lors de son premier tour au Masters 1000 de Miami contre son compatriote Ugo Humbert, où il a dû abandonner après seulement six jeux. Un autre coup dur pour le Tricolore, qui a tenu à faire le point sur ses réseaux avant sa prochaine apparition au Rolex Monte-Carlo Masters si tout se passe bien. La fin de carrière n'est pas pour tout de suite, même si elle se rapproche forcément pour le joueur de 36 ans.

Gaël Monfils sera au Rolex Monte-Carlo Masters 2023

 

"Non, ce n’est pas la fin de ma carrière. Avec un peu de chance, je serai sur le terrain dans deux semaines, à l'Open de Monte-Carlo"

Alors qu'il avait clairement expliqué qu'une nouvelle blessure grave le conduirait très probablement à mettre fin à sa carrière, Monfils a rassuré ses fans. "Alors… est-ce que je fais mon comeback ? Ou est-ce que je suis sur le point d’arrêter le tennis ? Pas évident, si j’en crois la couverture médiatique dont j'ai fait l'objet ces dernières semaines. Mettons les choses au clair : Oui, j'ai perdu mes deux premiers matchs aux États-Unis. Oui, je me suis ensuite blessé au poignet et j'ai dû renoncer à mon dernier match à Miami. Oui, c'est décevant, mais c'est pas non plus "une catastrophe", ni "dévastateur" comme l’ont écrit les médias les plus sensationnalistes… Non, ce n'est pas une blessure grave : c’est une inflammation, liée à un problème neuro-musculaire. Une infiltration, des ultrasons et une TECAR thérapie devraient y remédier. Et avec un peu de chance, je serai sur le terrain dans deux semaines, à l'Open de Monte-Carlo. Donc non, ce n’est pas ma fin de ma carrière (même si ça arrivera tôt ou tard, j’en ai bien conscience).

 

"Je savais que la reprise prendrait du temps"

"Dans un article précédent, j’écrivais que l’enjeu de mon retour (après une année de convalescence pour ma blessure au pied) c'était juste de revenir dans le jeu. Alors, ça sent peut-être pas assez la gagne, ou c’est pas hyper sexy, je sais pas. Ce qui est sûr c’est que si j’avais déclaré un truc du style : "Je vais faire mon comeback et je vais tout casser. Je vais être le meilleur, le champion, le greatest of all time”, ça aurait fait un meilleur titre. Bien sûr, j'aurais voulu revenir en force et gagner tous les matchs. Mais après une aussi longue absence, je savais que la reprise prendrait du temps. Et même si c’est un peu décourageant, la vérité c’est que j'étais (et que je suis toujours) ravi d'être de retour. Aussi bizarre que ça puisse paraître, après la défaite de mon deuxième match à Phoenix, par exemple, j’étais bien : j'avais mieux joué, je me sentais plus fort, je reprenais confiance. Ce qui m'a toujours aidé à faire face à mes défaites, c’est de me considérer moi-même comme mon plus grand adversaire. Tant que j’arrive à faire mieux que mon “ancien moi", je me sens gagnant.

 

"Je ne suis pas prêt à abandonner"

"Mon comeback ressemble à un échec vu de l’extérieur ? Je comprends. Mais pour moi, le simple fait d'être debout sur un court, ça a des allures de victoire. C'est pour ça que certains titres que j’ai vus passer dans la presse, du genre "Bientôt le clap de fin pour Monfils" ou "Malgré toute la bonne volonté du monde, Gaël Monfils ne s'en sort pas" m’ont vraiment consterné. Vous pouvez dire que j'ai joué comme une merde, ou que j'ai raté mon retour, pas de souci. Mais ne me dites pas “démoralisé”, “fini” ou “prêt à abandonner” - juste pour obtenir plus de clics. Je vais bien, je me rétablis, je n’ai rien de cassé. Je suis déçu d'avoir écourté mon voyage aux États-Unis, mais j'ai adoré le temps que j'ai passé sur le court. Et pour finir, même si j'ai perdu, je ne suis pas prêt à abandonner. Il y a toujours un autre match à venir. Alors, comme je le dis toujours : on to the next one ! Until next time, Gaël."

Publié le par Paul MOUGIN

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