Federer : "Je reviens de beaucoup plus loin qu'en 2016"

Cette semaine, Roger Federer va faire ses débuts au Geneva Open. Le Suisse y disputera son seul tournoi sur terre battue avant Roland-Garros et sera la tête de série n°1. Exempté du premier tour, le Bâlois attaquera mardi à 18 heures face à l'Espagnol Pablo Andujar. En conférence de presse d'avant tournoi, l'Helvète a évoqué sa stratégie et a également comparé sa situation actuelle avec celle de 2016. 

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"C'est bien pour moi de revenir vers un 250 plutôt qu'un Masters 1000 même si je peux perdre au 1er tour"

Roger Federer a eu le temps de penser à son programme. Finalement, le coeur a parlé. C'est pour cela qu'il jouera Porte d'Auteuil cette année. "Honnêtement, j'ai mis tout dans le panier pour discuter avec l'équipe. En repoussant Roland, ça m'a presque pas donné d'autres possibilités de jouer sur terre. Je savais que j'étais prêt à jouer à un certain niveau. C'est bien pour moi de revenir vers un 250 plutôt qu'un Masters 1000 même si je peux perdre au 1er tour. La question c'était : est-ce que je joue Roland ? Est-ce que je joue des tournois sur terre mais pas Roland pour me donner du temps pour Wimbledon ? Avec la patience, j'ai réfléchi et j'ai vite pensé que j'avais envie de jouer Roland d'une façon ou d'une autre. Quand ça a été repoussé, j'ai dit à mon équipe que le scénario que je voulais le plus c'était Genève-Roland. On avait plein d'autres idées mais on est là", a-t-il expliqué.

"Avec la double opération cette fois-ci, je reviens de beaucoup plus loin"

En 2016, le Suisse avait déjà eu un souci au genou mais avait évité la case opération. Cette fois, la situation est plus complexe et le Maestro en a conscience. "En 2016 c'était compliqué. J'ai joué longtemps avec un genou qui n'allait pas... C'était compliqué. J'ai toujours espéré que ça passerait. Une fois pris le congé, le genou était correct. Avec la double opération cette fois-ci, je reviens de beaucoup plus loin. Il y a plus de points d'interrogations qu'en 2016. En fin de 2016, je savais que j'étais en forme. J'avais joué une vingtaine de sets avec Lucas Pouille à Dubaï. Là je viens de finir ma phase de préparation. Genève et Roland, c'est de l'entraînement et des matchs. Pour moi, ce sont comme des entraînements privilégiés. Les résultats ne sont pas très importants. C'est important de jouer au tennis et de laisser de côté la réhabilitation et le fitness", a-t-il confié.