Gulbis veut devenir président de l'Union lettone de tennis !

Récemment, Ernest Gulbis a fait parler de lui de la mauvaise manière. Il s'en est pris à Matteo Martineau lors du Challenger de Trieste. Cette fois, l'homme letton au caractère bien trempé souhaite agir pour la fédération de tennis de son pays. Ancien 10e mondial en 2014, le plus grand joueur de tennis letton a posé sa candidature pour devenir président de l'Union lettone de tennis. Un poste qui ne l'empêcherait pas de poursuivre sa carrière professionelle. Des déclarations rapportées par sportacentrs, le joueur de 30 ans a clarifié sa  position. L'occasion pour lui de confirmer qu'il souhaite que la fédération de tennis se rapproche des terrains et non de la politique...

"Trop de personnes n'ont pas de lien avec le terrain..."

L'actuel 365e mondial a donné sa vision du tennis en Lettonie afin de renforcer son souhait à faire partie de l'organigramme de l'Union lettone de tennis : "Réalisant que ma carrière de joueur touche à sa fin, j'ai décidé de me présenter au poste de président de l'Union lettone de tennis cette année. Je le ferai pour plusieurs raisons. Les premières sont évidentes et logiques : le tennis est la passion de mon cœur, une partie intégrante de ma vie. Je veux vivre et travailler en Lettonie. Il est important pour moi de pouvoir transmettre les connaissances et l'expérience que j'ai accumulées, notamment aux enfants et aux jeunes. Les raisons suivantes sont moins évidentes. Je n'ai jamais été intéressé par un travail pour le plaisir de le faire. Il est bien connu que pendant la majeure partie de ma carrière, j'ai été très réticent à donner des interviews, à donner mon avis. J'ai fait ce que je savais faire, et je l'ai fait suffisamment bien pour être entendu en Lettonie et dans le monde. Je ne cherche pas à attirer l'attention du public ou de la presse, cela n'a jamais été mon objectif. Je ne le fais pas pour la publicité maintenant. Et le poste de président de la LTS n'est pas un endroit chaleureux avec un gros budget. Nous n'avons pas, par exemple, le football, où beaucoup d'argent provient des fédérations internationales".

"Je ne veux vraiment pas voir le poste de président de la LTS pris par quelqu'un qui en a besoin pour ses relations publiques et son statut. Je me présente parce que dans cette situation, j'aurais honte de ne pas le faire. Je le fais pour garder ma conscience claire - à la fois envers moi-même et envers la communauté du tennis. Non seulement dans les fédérations, mais aussi dans la fonction publique, il y a beaucoup de personnes qui n'ont pas de lien avec le terrain - plutôt avec un cercle de connaissances puissant ou une affiliation politique. Je pense qu'il s'agit d'une tendance dangereuse - lorsque ce ne sont pas les meilleurs spécialistes et les meilleures idées qui gagnent, mais les personnes qui sont les meilleures pour parler derrière des portes fermées. Mais je crois qu'il ne faut pas critiquer quoi que ce soit si sa propre maison n'est pas en ordre. Ma maison, c'est le tennis et tout ce qui va avec. Je veux donner un choix à la famille du tennis letton. S'ils choisissent quelqu'un d'autre, alors tant mieux - ce sera leur choix conscient, pas un choix dans une impasse quand il n'y a pas d'autre candidat". Une fonction qui ne serait pas incompatible avec sa carrière professionnelle. Il ne reste plus qu'à attendre les élections.