Tsitsipas : " Je serais aussi heureux sans Grand Chelem"

Stefanos Tsitsipas n'attaque pas la partie de saison qu'il préfère. Malgré un titre à Majorque en 2022, le Grec n'a pas une grande expérience du gazon. Il l'a encore montré à Stuttgart avec une défaite d'entrée contre Richard Gasquet. Il tentera de poursuivre son adaptation à cette surface exigeante lors du tournoi de Halle, où il débutera contre Gregoire Barrère. Il s'est exprimé au quotidien Bild, sur différents sujets dont la place de numéro un mondial et son premier titre en Grand Chelem. 

" A un moment donné, je me vois comme le numéro 1"

Stefanos Tsitsipas peine à progresser. Alors qu'il n'est pas passé loin de la première place mondiale il y a quelques temps, le Grec semble en difficulté contre les "Top Players". Ses principaux adversaires semblent avoir trouvé certaines failles dans le jeu du 5e joueur mondial. Malgré cette perte de vitesse, il ne perd pas confiance en lui. Son passage en Allemagne lui a valu une question sur la capacité entre lui et Alexander Zverev d'être numéro 1 mondial : "Si je pouvais parier de l'argent, je parierais sur moi. Bien sûr, à un moment donné, je me vois comme le numéro 1. La concurrence est rude, bien sûr. Zverev a été absent pendant longtemps à cause de sa grave blessure et j'ai joué pendant tout ce temps. Je lui souhaite le meilleur, un prompt rétablissement. De telles blessures sont douloureuses, physiquement et psychologiquement. Ce n'est jamais agréable de voir un concurrent trébucher aussi gravement et être absent aussi longtemps.

"Je ne veux pas que gagner un Grand Chelem devienne une obsession"

Stefanos Tsitsipas a atteint deux finales en Grand Chelem depuis le début de sa jeune carrière. Il s'est heurté à chaque fois contre Novak Djokovic, à Roland-Garros en 2021 et en Australie, en 2023. Même si une victoire en tournoi majeur reste un objectif important, il ne veux pas que ça devienne une trop grande obsession : "Je me suis remis à avoir confiance en moi. Mais si je ne gagne pas de Grand Chelem, je serai toujours le même Stefanos heureux que je suis aujourd'hui. Je ne veux pas que cela devienne une obsession. C'est un objectif, un rêve, oui."