Borna Coric, un an après : "Je me sens enfin bien"

Depuis le 6 mars dernier, Borna Coric n'a plus été vu en compétition. Alors qu'il devait revenir fin 2021, le Croate a enchainé les forfaits pour la Coupe Davis, l'Open d'Australie et Dubaï. Un an après, il est enfin de retour. Opéré de l'épaule en mai dernier, Coric doit reprendre dans le désert californien à Indian Wells, en dehors du Top 100. Une chute loin d'être anodine car il faisait partie des 100 meilleurs joueurs depuis le 29 décembre 2014. Dans l'inconnu, le Croate s'est confié avant son premier tour contre Alejandro Davidovich Fokina ce jeudi soir.

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"Probablement la partie la plus difficile de ma carrière"

"Ce n’est pas facile de passer des heures dans le gymnase sans voir de grandes améliorations. Je faisais tout cela pour jouer au tennis, mais parfois je ne voyais pas la récompense venir. Le processus de récupération n’était pas facile. Parfois, c’était assez douloureux, donc j’avais besoin de m’y habituer. Ce n’était pas facile, probablement la partie la plus difficile de ma carrière, maintenant j’espère que c’est derrière moi. Je me sens enfin bien. J’ai joué ces derniers mois sans douleur, ce qui n’a pas été le cas ces dernières années, donc c’est évidemment un moment très heureux," a-t-il expliqué à l'ATP.

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"D’une certaine façon, j’avais besoin de cette pause"

Le Croate s'était déjà confié auparavant à Tennis.com. "C’était à peu près la première fois de ma vie que j’étais libre pendant autant de temps. J’ai simplement décidé de passer du temps sur la côte pour faire d’autres choses plutôt que de me concentrer uniquement sur le tennis. D’une certaine façon, j’avais besoin de cette pause. Nous n’étions pas vraiment sûrs de ce qui me faisait mal. Donc, j’ai perdu un peu de temps. J’aurais probablement pu jouer l’Open d’Australie si je voulais vraiment pousser fort. J’ai décidé de ne pas le faire pour le bien de mon épaule et pour m’assurer que tout ira bien. J’aime ce sentiment, quand je suis un peu nerveux avant le match ou quand je suis fatigué durant le match, je l’aime vraiment. Et ça me manque maintenant. Quand j’ai du stress maintenant, c’est à propos de mon épaule. Si je pouvais choisir, je choisirais toujours le stress de la compétition et jouer mal, jouer bien, gagner des tournois, perdre des tournois, j’aime vraiment ce sentiment. C’est ma principale motivation. J’aime le tennis. J’aime mon travail."