Jan-Lennard Struff : "J'étais très heureux de terminer dans le Top 30"

Peu en vue depuis le début de la saison à l'image d'une défaite dès le deuxième tour de l'Open d'Australie en janvier, Jan-Lennard Struff sera bien présent à Rotterdam cette semaine. L'Allemand a hérité d'un tirage compliqué puisqu'il affrontera l'Espagnol Alejandro Davidovich Fokina, joueur qui le devance au classement ATP (25e contre 24e). L'organisation a d'ailleurs décidé de poser quelques questions au joueur de 33 ans, qui a connu des hauts et des bas en 2023.

"Si quelqu'un m'avait dit quand j'étais 160e que je finirais dans le Top 30 à la fin de l'année, j'aurais signé"

Struff a totalement déjoué les pronostics la saison dernière en atteignant la finale du côté de Madrid, en étant lucky loser, puis Stuttgart, lui permettant d'atteindre la 21e place du classement, son meilleur en carrière. "J'étais très heureux de terminer dans le top 30. J'ai accumulé beaucoup de bons matches au cours des premiers mois, surtout pendant la saison sur terre battue, Monte Carlo et Madrid étant de très bons tournois. J'ai gagné des places au classement et je voulais me qualifier pour le tableau principal de Roland Garros" a confié le natif de Warstein. Mais une blessure est venue freiner sa progression.

"J'allais être tête de série à Wimbledon"

Touché à la hanche, Struff a dû renoncer au deuxième Grand Chelem de la saison. "La blessure n'était pas minime. J'étais tellement au top que je suis immédiatement redescendu sur terre. J'ai dû m'arrêter pendant trois mois, c'était assez difficile parce que j'étais bien classé. J'allais être tête de série à Wimbledon, et il en aurait été de même à l'US Open..." regrette t-il encore aujourd'hui. Son meilleur tennis est cependant toujours d'actualité, à 33 ans,  un développement tardif qu'il explique simplement. "C'est étrange, mais je me suis développé un peu plus tard. Aujourd'hui, on voit d'autres joueurs, comme Mannarino, qui connaît le meilleur tennis de sa carrière et qui joue de manière extraordinaire."