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Jo Tsonga : "J'arrive pas loin de la fin mais j'ai encore envie"

ATP
Publié le par Alexandre HERCHEUX

Jo-Wilfried Tsonga a conscience que la fin est proche mais le feu est toujours en lui. Le Manceau a donné des nouvelles dans une interview pour GQ. Le Manceau y évoque ses regrets, ses fiertés mais aussi ses défauts et sa fin de carrière. Un entretien très intéressant qui confirme la volonté de l'ancien finaliste de l'Open d'Australie de retrouver un bon niveau en 2021 et de finir sa carrière en ses termes. Honnête et détendu, le Tricolore a évoqué de nombreux sujets sans détour. 

Jo Wilfried Tsonga et ses "blessures irréversibles"

 

"Je suis né dans la Sarthe, avec les bons produits, les produits de la ferme, la bonne bouffe"

En toute franchise, Jo Tsonga a évoqué l'un de ses défauts : être un bon vivant. Comme il l'explique très bien, le Sarthois a été habitué à consommer de bons produits mais pas forcément compatibles avec la carrière de sportif professionnel. "J'ai toujours été un bon vivant, ça aura été un de mes plus gros défauts. Je suis né dans la Sarthe, avec les bons produits, les produits de la ferme, la bonne bouffe. C'est super bon et c'est aussi l'occasion de discuter avec les amis, la famille, et ça délie un peu les langues (rires)", a-t-il confié. 

Le Manceau est également revenu sur sa fin de carrière. Très naturellement, le Tricolore redoute ses derniers moments sur le court. A 35 ans, le Manceau sait que le temps est compté. "Je le redoute. J'essaie d'en parler avec mes aînés, ceux qui sont passés par là avant, je leur pose des questions. Je n'arrive pas si loin de la fin mais j'ai encore le truc au fond. Je me sens l'âme du compétiteur. J'ai encore envie, a-t-il expliqué. 56e mondial, le Tricolore tentera de faire une année 2021 pleine mais tout dépendra bien sûr de la réponse de son corps. Ancien leader du tennis français durant de nombreuses années, Jo-Wilfried Tsonga mériterait de finir en beauté et à 100% physiquement. Avec pourquoi pas un dernier coup à Roland-Garros...

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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