Jo Tsonga : "Mon Kiff ? Jouer Roland-Garros avec du public"

476. C'était le nombre de jours qui s'étaient écoulés depuis la dernière victoire de Jo-Wilfried Tsonga, en Coupe Davis face au Japonais Yasutaka Uchiyama. Au premier tour de l'Open 13 de Marseille, Jo avait enfin regagné ! Mais après sa superbe victoire face à l'Espagnol Feliciano Lopez, 3-6, 6-4, 7-5, après plus de deux heures de combat, le Manceau n'a pu enchaîner face à son pote Ugo Humbert. Il s'incline en deux sets 6-3, 6-4. Mais déjà heureux de pouvoir jouer, en conférence, Tsonga a montré un sourire qui faisait plaisir à voir et des rêves plein la tête.

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"Je ne sais pas si je me rapprocherais de mon niveau"

Une défaite ce mercredi, mais beaucoup de joie de retourner sur les courts et surtout des rêves pour le Manceau qui veut partir dans de meilleures conditions : "Pour être honnête, c'est très bien que j'ai pu revenir sur le terrain, jouer des matchs, regoûter à ces sensations, mais je suis encore très loin du niveau qui a été le mien et j'ai aucune idée si un jour je vais même m'en rapprocher. Mais je crois à ce que je fais, j'essaie de me donner à fond avec ce que j'ai, avec les armes que j'ai aujourd'hui. Ce serait vraiment difficile de pas pouvoir continuer et de m'arrêter sur des conditions comme ça, au même titre que m'arrêter sur une blessure. C'était juste pas possible. C'est ça qui me tient en vie. C'est un challenge comme un autre. J'ai envie d'avoir encore ce moment privilégié avec le public.... Le petit truc qui fait que je suis encore capable de me faire mal à l'entraînement, d'être dans une bonne discipline, c'est juste ça, de pouvoir rejouer devant le public, de refaire un match comme j'ai eu l'habitude de faire, on va dire au courage. Refaire un Roland-Garros avec des spectateurs c'est un truc qui me fait rêver. Il n'y a pas d'âge pour rêver un peu."