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Kevin Anderson tacle la PTPA : "Ensemble nous sommes plus forts"

ATP
Publié le par Aude MAZ

Qui de mieux placé que Kevin Anderson, président sortant du conseil des joueurs à l'ATP pour donner son avis sur la PTPA dont Novak Djokovic et Vasek Pospisil sont à l'origine ? Le joueur, qui a donné un long entretien à Tennis Majors, s'est exprimé sur le sujet, sans langue de bois. S'il reconnait que l'ATP n'est pas parfaite et que l'on aurait pu faire les choses différemment il y a 30 ans, aujourd'hui il ne voit pas comment une structure reposant uniquement sur les joueurs peut fonctionner. Et surtout il pointe du doigt la complexité de la coexistence.

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"J’espère que tout le monde pourra travailler ensemble, parce que c’est ensemble que nous sommes plus forts. Mais en termes de logistique et de flux d’informations et de décisions, je ne vois pas comment nous pourrions travailler ensemble, du fait même de la façon dont nos structures sont mises en place. Je n’ai eu connaissance d’aucune de ces conversations, je ne sais pas quelle est la vision de la PTPA. Les joueurs sont représentés par le Conseil et par les membres du Tour. Et notre structure est détenue à 50 % par les tournois, à 50 % par les joueurs. Mais même si vous aviez une entité détenue à 100 % par les joueurs, vous devriez quand même aller à la table et négocier avec les tournois. Donc, personnellement, je ne vois pas vraiment comment cela pourrait être beaucoup plus avantageux." A-t-il d'abord expliqué.

"Je ne pense pas que le système actuel soit parfait. Et la nouvelle direction a beaucoup parlé d’une révision complète et d’un changement de la gouvernance, ce qui serait très important : la limitation des mandats, les conflits d’intérêts et d’autres choses de cette nature. Mais je continue de penser que cela doit être fait dans le cadre de la structure du circuit. Peut-être qu’il y a 30 ans, cela aurait pu être fait un peu différemment, mais dans l’état actuel des choses, je veux dire, nous parlons d’une organisation qui est une entreprise multinationale, en termes d’employés et de contractants. Ce n’est pas une micro-entreprise que vous pouvez facilement changer." En effet, il n'est jamais facile de reconstruire un système, même si celui-ci à des failles et comme beaucoup le Sud-Africain craint que la coexistence de deux entités apporte encore de la complexité.

Publié le par Aude MAZ

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