La réaction officielle de la PTPA sur la "détention" de Djokovic

Que de rebondissements pour Novak Djokovic depuis son arrivée en Australie ! Si mardi, le joueur annonçait qu'il jouerait bel et bien l'Open d'Australie, grâce à une exemption médicale, mercredi il était sommé de rentrer chez lui faute de preuves suffisantes de son exemption. Les positions claires du Serbe sur le vaccin ont fait douter certains sur la légitimité de sa dérogation, et, sous la pression populaire, le gouvernement australien a décidé de ne pas suivre l'autorisation délivrée par l'état de Victoria. Une situation ubuesque pour le nonuple vainqueur du premier Grand-Chelem de l'année qui a été emmené en "détention" dans un modeste hôtel à Carlton - le Park Hotel - en attentant que le recours qu'il a déposé soit jugé lundi. La PTPA dont il est l'un des fondateurs, n'a pas manqué de réagir officiellement dans un communiqué publié sur leur compte twitter. Une prise de position officielle claire envers "son" joueur, mais sans excès.

"L'Association des joueurs de tennis professionnels (PTPA) a suivi de près la détention du joueur de tennis professionnel Novak Djokovic par le gouvernement australien. La PTPA a été en contact étroit avec M. Djokovic, sa famille et son conseiller juridique, les représentants du gouvernement et les dirigeants de l'Australian Open. M. Djokovic nous a assuré de son bien-être. Il nous a également demandé de l'autoriser à nous faire part personnellement des faits relatifs à sa détention, dans ses propres termes et en son temps. Avec le plus grand respect pour tous les points de vue personnels sur les vaccinations, les athlètes vaccinés et les athlètes non vaccinés (avec une exemption médicale approuvée) devraient tous être autorisés à concourir librement. Nous continuerons à soutenir et à défendre nos membres, et tous les joueurs, d'une manière qui leur soit acceptable. En cette veille de Noël orthodoxe serbe, nous sommes reconnaissants que M. Djokovic soit en sécurité et que nous puissions communiquer avec lui. Nous continuerons à surveiller sa santé, sa sécurité et son bien-être. Nous attendons avec impatience son retour sur le court.", a-t-il ainsi été déclaré. Même si le mot "détention" peut paraitre un peu fort, ne met finalement pas d'huile sur le feu. L'affaire ayant pris visiblement une tournure politique, chacun marche un peu sur des oeufs en prenant position, au risque d'être contre-productif. À bien moindre mesure bien sûr, cette histoire fait tout de même un étrange écho à la situation actuelle de Peng Shuai, même si le n°1 mondial sera au pire renvoyé chez lui en début de semaine prochaine. Fin du feuilleton prévue pour lundi.