Lucas Pouille : "Pas la période de ma vie que j'espérais vivre"

Titulaire d'une wild-card, Lucas Pouille veut retrouver de la confiance à l'Open 13 de Marseille, où il a connu la finale en 2017 et en 2018. Défait à six reprises en sept matchs en 2022, le Nordiste débutait contre Tallon Griekspoor, tête de série n°6. Pour la première confrontation entre les deux joueurs, le Tricolore a dominé le Néerlandais en montrant de très bonnes choses malgré le deuxième set perdu. Une belle victoire 7-5, 3-6, 6-1 du Frenchie qui retrouvera le Moldave Radu Albot ce jeudi soir. 

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"Quand on a le bon état d'esprit c'est tout de suite différent"

Lucas Pouille sortait d'un abandon lors du Challlenger de Cherbourg, il va beaucoup mieux : "J'ai eu la chance de jouer mercredi, le plus tard possible. J'ai pu augmenter l'intensité tranquillement en arrivant ici. Il n'y a plus du tout de gêne, j'ai pu continuer le travail avec les kinés de l'ATP. J'ai fait tout ce qu'il fallait pour me sentir le mieux possible [...] Il y a toujours une atmosphère particulière à Marseille. A chaque fois que j'ai joué je me suis senti très soutenu. Dès le moment où je suis entré sur le terrain j'ai senti l'ambiance, les gens qui me poussaient dès le début du match."

Le Nordiste voit une évolution au niveau de son état d'esprit : "Quand on a le bon état d'esprit c'est tout de suite différent. Richard est venu me dire qu'il ne m'avait pas vu avec ce regard et cette détermination depuis longtemps. Du coup, c'est moi qui gagne dans les moments importants. Même si le niveau est loin d'être parfait, loin de ce que j'espère, c'est en gagnant ce genre de match et en s'accrochant dans toutes les situations... Les semaines précédantes, j'aurais eu tendance à m'agacer après la perte du second. Là, je suis resté tout le temps dans mon match et c'est ce qui m'a permis de gagner."

"C'est pas le plus facile"

Redescendu à la 154e place mondiale, l'ancien top 10 s'accroche et espère revenir au plus vite : "C'est dur de garder la patience. C'est pas la période de ma vie que j'espérais vivre. C'est pas le plus simple mais je n'ai pas le choix et il faut avoir l'humilité de se dire que je dois repasser (par la case Challenger). Là, j'ai la chance d'avoir des invitations avec la fédé qui m'aide et qui me pousse. Ça me permet de jouer des matches de ce niveau là mais après cette semaine je repartirai sur les Challengers. C'est pas le plus facile..."