Tennis Actu: Actualités, matchs, direct, résultats...
+
A LA UNE

Arthur Rinderknech : "Ce n'est pas la chance du débutant"

ATP - Lyon
Publié le par Augustin PITRÉ

Le lucky loser de l'Open Parc de LyonArthur Rinderknech jouait son deuxième quart de finale sur le circuit ce jeudi à Lyon. Et pour l'occasion, le 125e joueur mondial a remporté la plus belle victoire de sa jeune carrière face à Jannik Sinner, 17e à l'ATP. Le Français s’offre donc son premier top 20 et un premier quart sur le circuit par la même occasion. Il aura un coup à jouer contre Cameron Norrie en quart de finale ce vendredi à Lyon.

Arthur Rinderknech après sa victoire face à Jannik Sinner

 

Retrouvez le tableau du tournoi de Lyon ici

 

"Je me suis donné les chances de gagner"

Arthur Rinderknech revient sur son exploit du jour : "J'ai essayé de mettre les choses en place comme je l'avais prévu avec mon coach. Ça n'a pas été parfait tout le match, ça aurait pu être mieux mais je suis évidemment satisfait de la victoire. C'est mon premier match avec du public depuis plus d'un an. Sur un superbe court, c'était juste l'éclate ! J'ai commencé il y a deux ans donc c'était sûrement lui le plus expérimenté. C'était pas la chance du débutant, je me suis donné les chances de gagner.

 

"J'ai grandi sur terre battue"

Bloqué au-delà du top 120 malgré plusieurs bonnes performances depuis un an (NDLR: il est 47e à la live Race), Arthur Rinderknech fait partie des joueurs pénalisés par le gel du classement : "Il faut l'accepter, c'est les règles. Elles sont faites pour les top joueurs. Eux ont déjà eu des bons résultats, moi je n'ai rien fait encore donc j'ai pas mon mot à dire. C'est délicat pour les joueurs qui arrivent derrière comme Benjamin Bonzi. On fait du mieux possible mais ça fait plaisir de voir que j'arrive à avoir le niveau sur un match."

Malgré sa grande taille (1m96), le Français est très à l'aise dans ses déplacements sur terre : "Jusque à mes 18 ans, j'étais le meilleur sur terre battue parce j'ai commencé sur cette surface dans le Val de Marne, à Saint-Mandé. J'ai grandi sur cette surface. Ça n'a pas toujours été facile avec mon gabarit mais à force de travail je me suis habitué". Il revient sur sa rencontre avec son entraîneur Sebastien Vilette : "On s'était vu plusieurs fois, il entraînait Manuel Guinard, un grand ami. J'avais besoin de quelqu'un qui s'occupe de moi et lui voulait un deuxième joueur."

Publié le par Augustin PITRÉ

Vous avez aimé cet article, partagez le ! 

A la Une