Daniil Medvedev: "Je déteste la 1ère semaine sur terre"

Suite à un test du 12 avril, Daniil Medvedev avait été positif à la COVID-19 et doit donc déclarer forfait pour le Masters 1000 de Monte Carlo. Le Russe était placé à l'isolement et fera son retour cette semaine en Espagne. Daniil Medvedev arrive donc au Masters 1000 de Madrid avec une faim de loup. La tête de série n°2 débutera face à Alejandro Davidovich-Fokina, tombeur de Pierre-Hugues Herbert. En conférence de presse, le Russe est notamment revenu sur un moment insolite lors de sa victoire au premier tour du tournoi de double avec Marcelo Demoliner.

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"Je me sens en forme, parce que sinon je ne viendrais pas ici"

Le Russe a souffert du virus mais revient en bonne forme, il a gagné son double au côté de Marcelo Demoliner : "Je me sens en forme, parce que sinon je ne viendrais pas ici. J'essaierais de mieux récupérer et peut-être aller à Rome. J'ai ressenti des symptômes. C'était comme un fort rhume, ou quelque chose comme ça. J'avais le nez et la gorge un peu bouchée, j'étais faible pendant quelques jours mais pas plus que ça. Le retour n'a pas été facile les quatre ou cinq premiers jours surtout après avoir passé dix jours dans votre lit à la maison. J'ai l'impression d'avoir eu une bonne semaine et demie d'entraînement. Je viens de gagner le double, donc tout semble positif. J'ai hâte de jouer ici."

Medvedev n'a jamais gagné de match à Madrid : "C'est le but. J'ai toujours dit que pour moi, c'est toujours étape par étape. Donc le but pour les trois tournois, Rome, Roland-Garros et Madrid, c'est de gagner au moins un match par tournoi. Bien sûr, quand je viens au tournoi, l'objectif principal est de le gagner. C'est plus dur sur terre battue que sur dur, donc je vais m'adapter. J'espère montrer du bon tennis, parce que c'est le plus important. C'est comme ça que je peux gagner des grands matchs."

"Quand il est revenu sur le terrain, il a dit qu'il ne voyait que d'un seul œil"

Il revient sur son retour en double avec le Brésilien Marcelo Demoliner, et notamment sur un service qui a heurté son coéquipier de plein fouet : "C'était incroyable parce que mon service allait être bon, donc je ne sais pas si j'ai servi un peu trop au milieu ou sur lui. J'étais vraiment surpris, on aurait dit que la balle était retournée à Barcelone ou quelque part. C'était un moment difficile, vous savez, parce qu'il m'a fait une blague. Quand il est revenu sur le terrain, il a dit qu'il ne voyait que d'un seul œil, alors j'ai eu très peur, pour lui et pour moi. Puis il a dit qu'il plaisantait."

Il pourrait jouer Alejandro Davidovich-Fokina, un gros client sur terre. Il s'exprime sur sa relation avec cette surface : "Je ne pense pas que ça va changer, pour être honnête. Je pense que mes coups, mes mouvements, mon physique ne sont pas adaptés à la terre battue. Pour être honnête, la première semaine sur terre battue, je déteste tout ce qui m'entoure. Je déteste juste être sur le court, et c'est très rare pour moi. Puis je m'habitue et ça commence à aller mieux. La grande chose qui me motive est que je sais que je suis capable de gagner. Il y a deux ans, j'ai battu de très bons joueurs. J'étais en très bonne forme. Donc je sais que j'en suis capable. J'ai juste besoin de toujours trouver cette confiance ce qui est plus difficile pour moi à trouver sur la terre battue que sur les courts durs."