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Rublev : "Ce n'est pas facile de passer 2 semaines sans gagner"

ATP - Madrid
Mis à jour le par Alexandre HERCHEUX

Fin de crise pour le joueur de 26 ans ? Vendredi, Andrey Rublev est parvenu à stopper la spirale infernale au Masters 1000 de Madrid. Battu en deux manches lors de ses quatre derniers matchs, le Russe avait perdu le fil depuis deux mois. Nerveux lors de ses dernières sorties, il a montré un bien meilleur visage ce vendredi en contrôlant Facundo Bagnis, 6-1, 6-4. Le 8e mondial affrontera ensuite Alejandro Davidovich Fokina, tombeur de Juncheng Shang. L'occasion de voir s'il est complètement guéri. En conférence de presse, Rublev s'est montré assez positif sans toutefois s'enflammer.

Andrey Rublev est en demies au Mutua Madrid Open 2024 !

 

Retrouvez le tableau du Masters 1000 de Madrid ici

 

"Ce n'est pas facile de passer deux semaines sans gagner de match..."

"C'est ma première victoire sur terre battue, que dire ? Je ne suis pas très bien en ce moment, mais nous avons encore du temps, il y a encore des tournois à disputer, alors nous verrons comment cela se terminera. Le sentiment que l'on éprouve quand on gagne un match, que l'on a l'impression de bien jouer et que l'on gagne, c'est la certitude que tout va bien et qu'il suffit de continuer à faire les mêmes choses. Ce n'est pas facile de passer deux semaines sans gagner de match. Mais je pense qu'au tennis, ce qui est bien, c'est qu'en une semaine, tout peut changer. Il faut donc se rappeler que même si l'on n'a pas de bons résultats, une semaine peut tout changer. Il faut continuer à faire son travail et à s'améliorer, parce que si cette semaine arrive, peu importe que vous ayez perdu toutes ces semaines, cela ne comptera pas. Si vous avez une excellente semaine, vous aurez soudain l'impression que ces défaites n'ont jamais existé", a-t-il déclaré.

 

"Le temps passe très vite, c'est ça la peur"

Interrogé sur ses peurs, le Russe a confié sa grande crainte. "Je pense que tout le monde a des peurs et que c'est normal. Et si vous essayez de le cacher et de dire non, c'est de la connerie. Tout le monde est nerveux, tout le monde a peur dans la vie ou dans le sport. Quand quelque chose est important pour vous, il est normal d'être nerveux et d'avoir peur de quelque chose. Et donc, si c'est normal, ça doit être ton ami. Ma plus grande peur dans le tennis ? Le temps qui passe. Le temps passe très vite, c'est ça la peur". Raison de plus de rester cette mauvaise spirale loin derrière lui pour aller de l'avant et retrouver les bons résultats.

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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