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Auger-Aliassime : "La France, un grand pays de tennis"

ATP - Marseille
Publié le par Augustin PITRÉ

Titré à Rotterdam la semaine passée, Félix Auger-Aliassime avait une belle occasion de retourner en finale à l'Open 13 de Marseille, et il l'a saisi ! Tout n'a pas été simple cependant pour s'offrir cette 10e finale. Après des victoires sur son idole d'enfance Jo-Wilfried Tsonga et sur le Biélorusse Ilya Ivashka, le Canadien a eu raison de se méfier de l'épatant Roman Safiullin, tombeur de la tête de série n°1 Stefanos Tsitsipas en quarts, son premier Top 10. Poussé au tie-break dans les deux manches, FAA a été mis en difficulté par la puissance du Russe mais a trouvé les armes pour l'emporter en près de 2h30, 7-6(4), 7-6(5). Finaliste à Marseille il y a deux ans, où il s'était incliné contre Tsitsipas, le 9e joueur mondial aura l'opportunité de décrocher un deuxième titre de suite ce dimanche contre Rublev

Auger-Aliassime après sa qualification en finale à Marseille

 

Retrouvez le tableau de l'ATP 250 de Marseille

 

"J'essaye de faire au mieux et j'en profite puisque que ça passe"

Après sa 8e victoire de rang, Félix Auger-Aliassime revient en détail sur cette demi-finale : "Je ne gagnerai jamais tout le temps 6-2, 6-2, même au meilleur de ma carrière. Il y aura toujours des matchs accrochés comme aujourd'hui, la compétition est féroce. Ce qui est positif, c'est mon état d'esprit qui est très stable. Malgré les matches qui s'enchaînent, j'ai toujours l'envie de puiser, de chercher une solution. Malgré les hauts et les bas dans mon jeu, je connais des bons moments quand il faut que je joue bien. Je sers bien quand j'ai besoin, dans les deux tie-breaks par exemple. J'essaye de faire au mieux et j'en profite puisque que ça passe. Il y a des moments où ça passera moins, il ne faut pas oublier que j'ai perdu en ayant eu des balles de match en Australie. Aujourd'hui j'avais plus d'occasions dans les sets donc ça s'est transféré dans les tie-breaks."

 

 

"J'essaye de trouver le moyen de me relâcher"

Le 9e joueur mondial passe un cap au niveau de son état d'esprit depuis quelques matches. Il évoque sa nouvelle mentalité : "J'essaye de prendre des bonnes habitudes à l'entraînement et sur les matches. Ça part d'une décision, jeune j'étais plutôt négatif, ça m'arrivait de me plaindre. Je n'ai jamais eu d'excès de frustration mais je m'en voulais, j'étais dur avec moi. Je me suis dit qu'il fallait que j'accepte la situation, peu importe ce qu'il se passe. Même si je tape le pire coup de tennis, il faut que je garde un bon visage et que je reste positif. Ça fait plusieurs matches de suite que je fais ça, ça devient une habitude. Et j'essaye de trouver le moyen de me relâcher quand je sens de la tension, de respirer et de prendre mon temps."

 

 

"La France est une grande nation de tennis donc c'est normal qu'il y ait de bons entraîneurs"

Entouré de Français depuis quelques temps, Félix Auger-Aliassime est reconnaissant : "Je dois tout à la France (rires). Vous nous avez colonisé après tout, il n'y a pas de Québec sans France. Non sans rire, c'est un peu un hasard. Louis Borfiga est arrivé à la tête de Tennis Canada, on connaît l'histoire, Guillaume Marx aussi. Ensuite moi j'arrive et je peux profiter de ce système mis en place par des Français. Guillaume devient mon entraîneur principal puis Frédéric Fontang se joint par des contacts, des connexions. Nicolas Perrotte aussi (son préparateur) et comme on a connu de bons résultats, je travaille toujours avec Frédéric et Nicolas. Ça n'est pas parce qu'ils sont Français, c'est par la qualité de leur travail, de leur engagement. La France est un grand pays de tennis, à chaque génération il y en a une dizaine dans le Top 100. C'est une grande nation de tennis donc c'est normal qu'il y ait de bons entraîneurs."

Publié le par Augustin PITRÉ

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