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Matija Pecotic a fait son choix : "Les dieux du tennis ont parlé"

ATP
Publié le par Paul MOUGIN

En février dernier, Matija Pecotic signait l'une des belles histoires de cette saison 2023. Alors qu'il occupe un job à plein temps dans un fonds d'investissement dans l'immobilier, le Croate, diplômé de Princeton et de Harvard, avait intégré le tableau des qualifs du tournoi de Delray Beach un peu par hasard. Finalement, le joueur de 33 ans avait créé la sensation en s'extirpant des qualifs puis en remportant sa première victoire ATP contre Jack Sock dans la foulée. Ex 206e mondial en 2015 et titré à 10 reprises sur le circuit ITF, son amour du jeu n'a pas disparu et il ne veut pas voir ce rêve s'arrêter. En effet, dans un entretien avec l'ATP, Pecotic a révélé qu'il allait réellement repartir sur le circuit tout en gardant son job dans la finance. 

Le Miami Open 2023, du 21 mars au 2 avril !

 

"C'était comme un signe des dieux du tennis"

Le Croate espère jouer au moins 25 tournois cette saison, dont celui de Houston en avril où il a reçu une wild-card pour les qualifications. "Je suis excité et détendu pour le moment. Je ne sais pas à quoi va ressembler mon match. C’est vraiment cool que le tournoi ait décidé de me donner une wild-card. Je ne suis pas américain, je ne suis pas un junior, je n'ai encore pas signé avec une agence. J’ai envoyé un mail au directeur du tournoi il y a quelques jours et ils étaient plutôt excités d’avoir de mes nouvelles. Grand respect à eux, c’est vraiment cool, j’ai vraiment hâte d’y aller. J’ai pris quelques jours après Delray Beach pour mettre les choses en perspective et je me suis demandé ce que je voulais faire. Trop de pièces se sont réunies pour que ça ne soit qu’une énorme coïncidence. Je cherchais une raison de revenir au jeu et de concourir à nouveau pendant que je le peux encore, et cette séquence d'événements, que tout se passe comme ça, c'était comme un signe des dieux du tennis. Les dieux du tennis ont parlé et il est temps d’écouter, donc je vais jouer."

Publié le par Paul MOUGIN

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