Medvedev aime faire comme CR7 : "Ronaldo le faisait à Madrid... "

Comme en quarts de finale contre la Suède, la Russie n'a même pas eu besoin d'aller au double lors de sa demie contre l'Allemagne. Encore une fois, Andrey Rublev et Daniil Medvedev ont fait le job dans les deux simples, cette fois en surclassant Jan Lennard Struff et Dominik Koepfer. Les grands favoris Russes rejoignent ainsi la Croatie en finale. Elle sera disputée ce dimanche à 16h sur les courts de la Madrid Arena. En assurant la qualification à son pays, le taulier Medvedev s'est permis de chambrer à nouveau le public espagnol qui l'avait hué, en s'inspirant d'une célébration du footballeur Cristiano Ronaldo, ancien joueur du Réal de Madrid : "Si je célèbre, j’aime faire quelque chose d’amusant... "

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"Quand Cristiano jouait à Madrid, il faisait souvent ça"

"Pour être honnête, après le match, si je célèbre, j’aime faire quelque chose d’amusant. Ce qui est drôle dans notre équipe, c'est le coach espagnol de Karen (Khachanov) qui aime dire cela en russe. Il sait comment dire, calmez-vous. Quand on joue aux cartes ou au tennis ou au football ou quoi que ce soit, quand quelqu’un gagne, il dit, calmez-vous, calmez-vous. Quand Cristiano jouait à Madrid, il faisait souvent ça. C’est pourquoi j’ai décidé de le faire. J’ai trouvé ça amusant. Mais, oui, c’était probablement la mauvaise décision, ce qui peut arriver. C’est toujours mieux quand les gens vous soutiennent, mais s’ils ne le font pas, vous devez gagner à la fois contre eux et contre l’adversaire aussi."

"Pourquoi n’es-tu pas comme Roger et Rafa ? Devine quoi, tout le monde est différent"

"C’est un jeu auquel je ne joue pas exprès. Tout ce que je fais, surtout sur le terrain plus que dans la vie, ce sont des émotions pures. Dans la vie, je suis plus calme. Sur un court de tennis, c’est différent. Il y a beaucoup d’adrénaline. Je déteste perdre. Il y a moins de temps et moins de pouvoir en moi pour m’arrêter et réfléchir. Donc, je fais avec des émotions qui sont parfois bonnes, parfois non. Tout ce que je fais sur le terrain est ce que je ressens sur le moment, donc c’est réel. Les gens devraient aimer ça. Si je fais quelque chose pour les provoquer, ce n’est pas pour les rendre fous ou tristes. C’est quelque chose que je ressens sur le moment. On le voit dans n’importe quel sport. Je pense que la partie difficile pour la jeune génération, c'est que nous avons eu Roger et Rafa qui sont pour moi les sportifs les plus fair-play de toute l’histoire, et ils jouaient tous les deux ensemble, et ils ont tous deux remportés des titres incroyables. Quand quelqu’un au tennis n’est pas comme ça, les gens ont tendance à ne pas l’aimer et à dire : Pourquoi n’es-tu pas comme Roger et Rafa ? Devine quoi, tout le monde est différent. Je pense que le moment où ils prendront leur retraite et qu’il y aura de nouveaux fans qui n’auront pas vu Roger et Rafa en live, c’est là que les gens vont aimer d’autres personnages."