Carlos Alcaraz : "Je ne me compare pas au Big 3"

Surmotivé à l'idée d'entrer dans la légende du tennis comme l'ont fait les membres du Big 3, Rafael Nadal, Novak Djokovic et Roger Federer, Carlos Alcaraz reste néanmoins lucide. "Je suis mon chemin, je ne pense pas à eux et je ne me compare pas à eux. Je suis mon chemin et j'essaie d'agir à ma manière, indépendamment de ce qu'ils ont fait", a-t-il déclaré jeudi soir. En tout cas, l'Espagnol est épatant. Tombeur de Taylor Fritz 6-4, 6-2, il défiera ce vendredi Jannik Sinner pour une place en finale du Masters 1000 de Miami. L'Espagnol a été le premier joueur à remporter Indian Wells et foncer en demi-finale en Floride sans perdre le moindre set. 

"Avec Jannik Sinner, nous avons joué cinq fois et j'ai hâte d'y être. J'aime jouer contre lui"

En conférence de presse, le numéro 1 mondial a évoqué son prochain affrontement contre son pote Jannik Sinner. L'Espagnol avait dominé l'Italien en deux sets en demi-finale d'Indian Wells. "C'est une très bonne relation que nous avons aussi en dehors du court. Nous nous entendons très bien. Nous ne nous voyons que lors des tournois, nous n'avons pas le temps de beaucoup parler, mais nous nous entendons bien. Nous sommes très jeunes. Nous avons joué cinq fois et j'ai hâte d'y être. J'aime jouer contre lui. Ce sont des matches agréables à jouer et à regarder. Nous jouerons encore beaucoup de matches et je suis sûr que nous nous battrons pour de grandes choses, tous les deux."

"Même si je suis numéro 1, j'apprends encore de chaque match et je suis impressionné d'être entouré de personnes aussi formidables"

Dans un second temps, Alcaraz a été interrogé sur sa joie de vivre. Toujours souriant, le jeune joueur de 19 ans a tenté d'expliquer cette nature si joyeuse au quotidien. "Je suis très heureux d'être là où je suis. Je profite de chaque instant. C'est un rêve qui se réalise pour moi. J'ai toujours rêvé d'être ici. Même si je suis numéro 1, j'apprends encore de chaque match et je suis impressionné d'être entouré de personnes aussi formidables, de joueurs que je regarde depuis que je suis enfant. Ce qui est naturel pour moi, c'est d'être toujours heureux. Si je joue aujourd'hui à ce niveau, c'est parce que je suis heureux sur le terrain. Même pendant les matchs, je plaisante avec mon équipe pour qu'elle soit heureuse, parce que c'est quelque chose d'important pour mon tennis et ma personnalité."