Carlos Alcaraz: "Quand j'étais plus jeune, j'ai rêvé de ça"

Que peut-il se passer dans la tête d'un môme de 18 ans au moment de remporter un Masters 1000 ? Carlos Alcaraz a ébloui le monde du tennis dimanche soir en dominant Casper Ruud, 7-5, 6-4 et en remportant le Masters 1000 de Miami. Le jeune homme est devenu à 18 ans le plus jeune vainqueur du tournoi devant Novak Djokovic qui en avait 19 et 10 mois. Premier Espagnol à gagner le tournoi après les 5 défaites de Rafael Nadal en finale, il commence déjà à marquer l’histoire du tennis national et international. Le prodige espagnol est le troisième plus jeune vainqueur à ce niveau. Tous ses efforts, ses sacrifices, sont déjà récompensés par un troisième titre en autant de finales et une 11e place lundi. La naissance au plus haut niveau d'un phénomène.

 

Retrouvez ici le tableau du Masters 1000 de Miami

 

"Tous les rêves, tout le travail acharné, toute la formation, tous les problèmes... Tout cela m'est venu à l'esprit"

En conférence de presse, le prodige espagnol avait bien sûr des étoiles dans les yeux. "C'est incroyable. Je suis très heureux d'obtenir le titre ici à Miami, avec tout le monde qui me soutient. Le travail acharné a porté ses fruits. C'est incroyable d'obtenir mon premier Masters 1000. Sur le dernier point, j'ai pensé à combien de temps j'ai rêvé de ce moment. Quand j'étais plus jeune, je rêvais d'obtenir un Masters 1000. Quand j'ai touché le sol, je pensais à ça. Tous les rêves, tout le travail acharné, toute la formation, tous les problèmes... Tout cela m'est venu à l'esprit à ce moment-là."

 

 

 

Sur Ferrero : "Je le considère comme mon entraîneur et aussi comme mon ami"

Le lien avec son coach Juan Carlos Ferrero est fort. Malgré le décès de son père il y a peu, le vétéran espagnol a voulu venir en Floride pour encourage et soutenir son poulain. Les larmes ont été belles après le sacre d'ailleurs. En conf', Alcaraz a rendu un bel hommage à son entraîneur. "Il m'a dit que tout le monde savait que c'était ma première finale, mais d'essayer de penser que c'était le premier match du tournoi, d'essayer de contrôler mes nerfs comme je l'ai fait en demi-finale. Il m'a dit d'essayer de me concentrer sur mon jeu, de ne pas penser à la finale. Il faut juste continuer, rester fort comme je l'ai fait dans chaque match de ce tournoi. Il m'a aussi dit de profiter de ce moment, ma première finale de Masters 1000, et de foncer. C'est une personne très importante pour moi, tant sur le plan professionnel que personnel. Quand nous sommes ensemble, nous parlons de tout. Je le considère comme mon entraîneur et aussi comme mon ami. Je peux lui parler de tout. Il m'aide beaucoup dans tous les aspects de ma vie".