Sinner : "Je serai capable de rivaliser avec les meilleurs"

Jannik Sinner partait grandissime favori contre Emil Ruusuvuori en quarts du Masters 1000 de Miami mercredi soir. Sans surprise, l'Italien s'est imposé en deux temps. Largement supérieur, la tête de série n°10 a fait preuve de sérieux pour finir le travail après une pause dûe à la pluie et l'emporter sans y laisser trop de plumes, 6-3, 6-1. Intouchable au service, Sinner n'a perdu qu'un point derrière sa première balle. Finaliste en 2021 en Floride, l'Italien aimerait bien faire mieux cette année et aller chercher son premier Masters 1000. A Indian Wells, c'est Carlos Alcaraz qui s'était mis sur sa route. L'opportunité de revanche est proche. L'Espagnol devra venir à bout de Taylor Fritz ce jeudi soir.

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"Sachant que je peux jouer du bon tennis, je suis convaincu que je serai capable de rivaliser avec les meilleurs joueurs du monde"

A seulement 21 ans, Jannik Sinner montre une maturité bluffante. Ses explications quant à sa progression l'ont confirmé en conférence de presse. "J'ai toujours l'impression que je peux servir beaucoup mieux, physiquement je peux aussi devenir plus fort, même avec mon coup droit et mon revers je peux me développer. Je dois aussi essayer de monter davantage au filet, même si j'essaie toujours de le tester en match. Lors des séances d'entraînement, je mets toujours toutes ces choses en pratique, mais je dois encore les mettre en œuvre en match, parfois en prenant un peu plus de risques. Jusqu'à ce que cela devienne plus naturel dans mon jeu, je suis sûr que nous verrons le changement dans les prochaines années. Sachant où j'en suis aujourd'hui et sachant que je peux jouer du bon tennis, je suis convaincu que je serai capable de rivaliser avec les meilleurs joueurs du monde". L'anticipation est assez admirable pour un joueur aussi jeune.

"Je sens que je peux bien jouer sur toutes les surfaces"

Même si Miami n'est pas terminé, le Transalpin a évoqué rapidement le changement de surface qui se profile, à savoir l'arrivée sur terre battue. "Je sens que je peux bien jouer sur toutes les surfaces, j'ai déjà fait des quarts de finale en Grand Chelem sur les trois surfaces différentes. De plus, le fait d'être plus fort physiquement vous aide beaucoup car, lorsque la balle rebondit un peu plus bas, si vous avez un peu plus de force, vous pouvez jouer un peu plus avec cela. Voyons cette année sur terre battue comment je peux gérer cette nouvelle situation, même si je n'aurai que cette saison pour m'adapter à la terre battue, Monte Carlo arrivant trop tôt. J'espère que mes résultats montreront que je peux bien jouer sur toutes les surfaces."