Alcaraz : "Je dois m'habituer à la terre battue..."

Carlos Alcaraz a passé un cap en 2022 avec son premier titre en ATP 500 à Rio de Janeiro et son premier Masters 1000 à Miami début avril. Ses débuts au Masters 1000 de Monte-Carlo, sur sa surface favorite étaient attendus. Petite surprise, l'Espagnol a cédé d'entrée après un combat dantesque face à l'Américain Sebastian Korda. Plutôt habile sur terre, le 42e joueur mondial a réussi un sacré numéro pour l'emporter 7-6(2), 6-7(5), 6-3 en 3h04. Le duel a été d'une intensité folle malgré le vent. Les deux hommes se sont rendus coup pour coup mais l'Américain a su s'imposer avec beaucoup de caractère. Après la rencontre, l'Espagnol a relativisé le résultat et exprimé son envie de s'améliorer sur terre battue .

Retrouvez ici le tableau du Masters 1000 de Monte-Carlo

"Il est temps de se reposer et de se concentrer sur le prochain tournoi"

"Ce n'est jamais facile de s'habituer à jouer sur terre battue, le premier match est toujours dur, encore moins quand on joue contre Sébastian, un grand joueur. Aujourd'hui, les conditions étaient compliquées, plus le vent et tout, maintenant il est temps de se reposer et de se concentrer sur le prochain tournoi, continuez avec cette tournée sur terre battue.", a déclaré le 11e joueur mondial qui rejoindra Barcelone la semaine prochaine.

"Jouer sur terre battue est totalement différent de jouer sur un terrain dur"

"Jouer sur terre battue est totalement différent de jouer sur un terrain dur. Ici les points sont plus longs, le slice est beaucoup plus utilisé sur ce type de terrain. Au final c'est une question de temps et on doit tous passer par là, il faut adapter son jeu pour concourir sur terre battue. Pour moi c'est totalement différent, beaucoup plus de hauts, des trades plus longs, il faut pousser beaucoup plus depuis le bas, etc. Maintenant le but c'est de faire beaucoup de parties, d'accumuler des sets jusqu'à s'habituer à cette surface. La transition est difficile, mais nous le savions déjà.", a ajouté le Murcien qui doit encore s'améliorer sur l'ocre. L'Espagnol est au encore loin du niveau du maître Rafa Nadal sur la terre battue mais la marge de progession est très grande pour le "crack" du circuit.