Davidovich : "Jeune, j'étais un mauvais garçon..."
ATP - Monte-CarloBoosté par sa victoire sur le n°1 mondial Novak Djokovic, Alejandro Davidovich Fokina semblait inarrêtable au Rolex Monte-Carlo Masters. Dimanche, le 46e joueur mondial disputait sa toute première finale sur le circuit ATP, directement en Masters 1000 et cela s’est vu sur quelques points en fin de partie. Mené 6-3, 2-0, l’Espagnol a continué à se battre dans son style caractéristique et a fait douter son adversaire pour l'emmener jusqu'à un tie-break de tous les dangers. Mais le jeune Grec est allé chercher le titre qu’il convoitait à l’expérience. Une semaine qui reste satisfaisante pour un joueur qui désormais voit plus loin. La traditionnelle conférence de presse a également été l'occasion de rendre un bel hommage à son coach de toujours.
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"J'étais un peu un mauvais garçon"
D'après des propos rapportés par le journal L'Équipe, l'Espagnol n'a pas tari d'éloges pour son coach Jorge Aguirre : "On a commencé à travailler ensemble, quand j'avais 10, 11 ans. Il m'a appris plein de choses, il m'a mis dans la ligne chaque année. Je pense, non je suis sûr, que sans lui je ne serais pas un joueur de tennis. Vous savez, j'étais un peu un mauvais garçon et merci à lui de m'avoir mis sur le chemin professionnel. Il vit les matches comme moi, avec beaucoup d'émotions. C'est un garçon sentimental. Il donne tout sur un match et je le ressens. On est tellement connectés sur et en dehors du court."
"Je veux garder cette ligne"
"Bien sûr ! La façon dont j'ai géré cette semaine, dont j'ai battu ces gars, la confiance que j'en retire. Je serai focus sur chaque point, chaque jeu, comme cette semaine, désormais. Peu importe qui est en face. Je vais aussi apprécier chaque moment, peu importe si je gagne ou si je perds. Je suis heureux de ce que j'ai accompli cette semaine et je veux garder cette ligne. (...) Je vais jouer à Barcelone ! On a deux ou trois tournois en Espagne. Je dois les jouer, devant mes amis, mon public. J'irai avec beaucoup de confiance et plus d'émotions encore qu'ici."
Publié le par Aude MAZ