En manque de sommeil, Karatsev s'offre une 3e finale !

C'est l'heure des demi-finales de l'ATP 250 de Moscou. Les Russes ont l'assurance d'avoir un représentant en finale puisqu'il y aura un sacré choc entre Karen Khachanov et Aslan Karatsev, 22e mondial. Et ce sera le demi-finaliste de l'Open d'Australie! Assuré d'intégrer le Top 20, l'homme aux mollets surdimentionnés a faim. Il a remporté ce choc en deux manches (7-6, 6-1). Il n'a pourtant pas eu un début de semaine évident. Le décalage horaire et les athlètes... une longue histoire toujours d'actualité. Il s'est exprimé à propos d'un problème récurrent venant encore perturber les joueurs de tennis professionnel tel que le "jetlag". Ce dernier en a fait les frais à son arrivée chez lui en Russie.

"Je n’arrivais plus à sortir du lit jusqu’à 10h"

De retour de la Californie et du tournoi d'Indian Wells (éliminé en 8es par Hurkacz), le joueur s'est senti assez fatigué et en manque de sommeil à son arrivée à Moscou comme il s'est confié à l'ATP : "C’est assez difficile de s’adapter au décalage horaire entre les États‐Unis et la Russie. Les deux premiers jours, je n’arrivais même pas à dormir. Je me réveillais à 2 heures du matin, puis j’essayais de dormir à nouveau. Je me rendormais à 7 heure et je n’arrivais plus à sortir du lit jusqu’à 10h. Pendant la journée je me forçais à ne pas dormir. Le premier jour, je n’y arrivais pas, je m’endormais tôt dans la journée. Le deuxième jour, c’était un peu mieux, et aujourd’hui (jeudi) je me sens plus ou moins bien. Disons que ça s’améliore de jour en jour." En finale, Aslan Karatsev se mesurera à Marin Cilic. Le Croate a maîtrisé le lucky loser Ricardas Berankis. Le Lituanien se consolera avec un retour dans le Top 100 et un statut de special exempt à Vienne.