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Nuno Borges : "Jouer contre Carlos Alcaraz, c'est intimidant"

ATP
Mis à jour le par Paul MOUGIN

En début d'année, Nuno Borges a marqué l'histoire du tennis portugais. Alors qu'il avait atteint le deuxième tour d'un Grand Chelem qu'à deux reprises, à l'US Open 2022 et Roland-Garros 2023, le joueur de 27 ans, vainqueur de Grigor Dimitrov au troisième tour, est devenu à Melbourne en janvier dernier le premier Portugais à être en deuxième semaine de l'Open d'Australie et seulement le second de l'histoire du pays en huitième d'un Grand Chelem, après Joao Sousa à l'US Open 2018 et Wimbledon 2019

Le Miami Open, jusqu'au 31 mars...

 

"J'avais l'impression de regarder Roger ou Djoko à la télévision"

Lors d'une interview avec Pedro Pinto dans le 8e épisode du podcast 1 PARA 1, Borges est revenu sur ce magnifique parcours. "J'avais l'intention de me donner à fond et d'essayer de gagner le premier tour. Les tournois du Grand Chelem sont spéciaux parce qu'il y a beaucoup à jouer dans le meilleur des cinq sets, nos chances changent beaucoup au cours des matchs. Je n'avais jamais atteint le troisième tour, et à partir de là, c'était un rêve. J'ai probablement joué le meilleur match de ma vie contre Dimitrov. J'ai vraiment ressenti le moment, sans aucun doute. C'est drôle, après la fin du match, je ne me souvenais même pas de la manière dont j'avais gagné la balle de match. Je ne m'y attendais pas, je vivais le moment présent. J'ai joué un bon match au quatrième tour face à Medvedev, un joueur très expérimenté, une expérience incroyable. J'ai joué dans la Rod Laver Arena, et j'avais presque l'impression de regarder Roger (Federer) ou "Djoko" à la télévision, c'était donc très spécial. Je pense que c'est sans aucun doute le point culminant de ma carrière et cela ne fait que renforcer ma motivation pour continuer à être ici."

 

"Carlos est intimidant"

Interrogé sur la nouvelle génération, Borges a ressorti deux noms : Carlos Alcaraz et Jannik Sinner. "Carlos est intimidant, mais il est très amical. Pendant les matchs, il est là avec respect et veut toujours transmettre un message de paix. Je l'aime beaucoup et j'apprécie son attitude. Je pense qu'il est un exemple incroyable. Il est si jeune et on a l'impression qu'il est ici depuis dix ans déjà. Jannik a une agilité incroyable. Quand il touche la balle, quand il la frappe, le son est différent, c'est si net, c'est sans effort... Je veux dire que c'est beaucoup de travail. En termes de mouvement, il est également très efficace. Alcaraz et Sinner sont pour l'instant les plus jeunes et les plus prometteurs."

Publié le par Paul MOUGIN

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