Pat Cash : "Je fais peu attention à ce que Kyrgios a à dire"

De passage à Tennisnet, l'ancienne gloire du tennis Australien Pat Cash en a profité pour donner sa vision du tennis à son époque et de la génération actuelle. Si Cash est en totale admiration devant ce qu'a accompli Rafael Nadal à Roland-Garros, il garde aussi un immense respect pour John McEnroe tout en ayant son avis tranché sur le cas Nick Kyrgios.

"Les années 1980 étaient tout simplement incroyables"

Pat Cash commence sur la plus grande légende de sa génération : "Au début, c'était probablement Björn Borg. J'aimais aussi Jimmy Connors parce que je pensais qu'il était quelque chose de très spécial. Mais McEnroe était le plus célèbre. Et le plus notoire. À cause de la façon dont il a agi sur le terrain. Nous avions beaucoup de personnages fantastiques à l'époque. Iron man Ivan Lendl, puis est venu Mats Wilander. Et bien sûr Boris Becker. Gagner Wimbledon à l'âge de 17 ans était tout simplement fou. Les années 1980 étaient tout simplement incroyables."

"Si Nick Kyrgios nous donne des conseils sur la façon de se comporter..."

Il continue sur Rafa : "Rafa est tout simplement incroyable. Il ne faut jamais dire jamais, mais on peut supposer que nous ne reverrons jamais un joueur sur terre battue comme lui. Björn Borg aurait été le plus proche de cela, lui aussi était presque impossible à battre. Nadal est en forme, en bonne santé, il a faim. Bien sûr, cela ne peut pas durer éternellement. Avec Rafa vous pourriez dire: Ok, s'il est impliqué dans de longs matchs, il pourrait avoir des problèmes de récupération. Mais il gagne toujours dans le temps minimum. C'est phénoménal. Pour moi, c'est la tâche la plus difficile de l'histoire du sport de gagner contre Rafael Nadal à Paris. Je ne peux penser à rien de plus difficile.".

Sa réponse fut rapide quand on lui a demandé son avis sur son fantasque compatriote : "Je connais Nick. Mais je fais très peu attention à ce qu'il a à dire. Si Nick Kyrgios nous donne des conseils sur la façon de se comporter, alors nous sommes dans une situation pire que je ne le pensais."