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Après la polémique, Lorenzo Musetti a abandonné... hué par le public

ATP - Pékin
Mis à jour le par Alexandre HERCHEUX

L'ATP 500 de Pékin est définitivement à oublier pour Lorenzo Musetti. L'Italien, qui avait tenu des propos polémiques lors de son premier tour, avait dû présenter ses excuses. Il avait été hué par les fans chinois. Ce lundi, il disputait son quart de finale contre Learner Tien. Mieux parti, il a finalement cédé peu à peu avant même de finir blessé, à la cuisse gauche visiblement. Mené 4-6, 6-3, 3-0, le Transalpin a logiquement jeté l'éponge, incapable de se déplacer correctement. Il paie sans doute l'accumulation des matchs après sa finale à Chengdu. Quelques sifflets l'ont d'ailleurs accompagné à la fin du match... L'Américain jouera lui sa première demi-finale ATP, contre Daniil Medvedev ou Alexander Zverev.

 

Musetti, vendredi : "Ces putains de Chinois… Ils toussent tout le temps !"

Vendredi, lors de son entrée en lice à l'ATP 500 de Pékin contre Giovanni Mpetshi PerricardMusetti a eu un curieux coup de colère. Des mots qui ont choqué en Chine. Agacé d'entendre des fans chinois tousser au moment des services, et pas que d'ailleurs visiblement, Musetti s'est permis de lâcher des propos polémiques. "Ces putains de Chinois… Ils toussent tout le temps !", a-t-il pesté. Les critiques ont plu sur les réseaux. Contraint de présenter ses excuses dans la foulée, Musetti n'a pas été pardonné par le public chinois, qui a copieusement sifflé l'Italien dimanche et ce lundi.


Musetti, hué dimanche : "Je l'ai mérité"

"Je m'attendais évidemment à ce genre de réaction de la part des supporters. Je crois que, d'une certaine manière, je l'ai mérité, c'est pourquoi j'ai tenu à m'excuser personnellement au micro à la fin du match. J'espère que mes excuses, outre celles sur les réseaux sociaux, seront appréciées", a-t-il réagi. Notons que les fans chinois ont demandé des autographes à Musetti après sa victoire contre Adrian Mannarino et son message d'excuses. Certains ont pardonné, mais pas tous...

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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