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Quand on évoque Maria à Dimitrov : "Tu as de quoi être jaloux"

ATP
Publié le par Alexandre HERCHEUX

Grigor Dimitrov se sent bien. Le Bulgare s'est qualifié pour le troisième tour de Roland-Garros grâce à sa victoire 6-4, 7-6(5), 6-1 contre Andrej Martin. Bien physiquement, Dimitrov semble capable d'un coup dans la capitale. Il a d'ailleurs montré qu'il était détendu en plaisantant avec le célèbre journaliste italien Ubalbo Scagnatta.

Roland-Garros - Dimitrov a-t-il des nouvelles de Sharapova ?

Notre confrère Transalpin a demandé au 20e joueur mondial s'il avait toujours des nouvelles de Maria Sharapova. Rappelons que les deux étaient en couple entre 2012 et 2015. Le Bulgare n'a pas manqué d'humour. "Tu peux être jaloux. Tu as de quoi être jaloux, je peux te dire. Non, non, elle va bien. C'est une vraie amitié entre elle et moi, une vraie relation. J'espère que tu la suis sur Instagram d'abord. Je ne m'inquiète pas pour elle. Elle est là où cela lui convient, ce qu'elle fait. Et puis de toute façon, vu sa personnalité, elle a fait une telle transition, elle a pris une telle décision, pour son bien. Je ne sais pas, j'aimerais bien pouvoir t'en dire plus, mais voilà", a-t-il répondu. Bien dans sa tête Grigor

 

Félicitations Grigor pour cette victoire.

Merci.

 

Peux-tu comparer ce match à ton premier tour ? Comment te sens-tu ?

Aujourd'hui, c'était un peu plus difficile parce que les conditions étaient un peu différentes de celles que j'avais pendant mon premier match. Je me suis dit que ce que j'avais à faire, dans ce cas, c'était surmonter ces conditions climatiques. Le temps était bien différent de celui que j'avais pendant mon premier match. C'est aussi un joueur contre lequel je n'avais jamais joué. Je me suis dit que ce qu'il faut que je fasse, c'est ressentir un peu le court, l'atmosphère, me déplacer, courir après tous les points. Certains n'étaient pas faciles, et il y a eu un moment où il y avait des coups de vent. Donc il y avait beaucoup de variables. Je me suis dit : il faut que je contrôle ces variables au mieux. J'étais content d'avoir fini en 3 manches directes pour passer le moins de temps possible sur le terrain.

 

Tu atteins les demi-finales dans 3 Grands Chelems. Quels sont les facteurs essentiels pour arriver au même niveau à Roland-Garros ?

J'ai toujours aimé jouer à Paris. Je ne me cherche pas d'excuse mais à chaque fois, je suis tombé sur des joueurs dans des tours difficiles ce qui ne permettait pas d'aller dans la deuxième semaine. Personnellement, j'adorerais aller loin dans le tableau, loin dans le tournoi. J'ai l'impression que parfois, j'étais un peu petit bras sur certains matches. Mais je reviens, très positif, mentalement. Et cette année est, bien sûr, différente des autres années. Cela, c'est certains. Mais en tout cas, je prends les choses comme elles viennent, l'une après l'autre. Généralement on a beaucoup de temps pour se préparer à de tels tournois. Mais cette fois-ci, c'est simplement mon deuxième tournoi sur terre battue cette année. C'est un peu étrange. Mais ce qui m'arrive, arrive aux autres joueurs aussi. D'ailleurs, j'aime bien cette situation, comme je l'appelle. C'est-à-dire que c'est à nous de faire au mieux, de beaucoup improviser, de tenir bon. Et par exemple, la première semaine, j'ai beaucoup joué en intérieur. C'est quasiment la première fois que je joue en extérieur, là. Il y a tellement de choses que j'ai à apprendre, et j'apprends beaucoup pendant des moments tels que celui-ci et des conditions telles que celles-ci. Voilà comment je fais face à la situation pour l'instant.

 

Avec Christian et Andre comment travailles-tu, comme tu as 2 entraîneurs ? Quels sont ces messages, pour toi, ici, sur la terre de Paris ?

On essaye de faire les choses de façon simple, pour l'instant. En ce qui concerne Andre et moi, comme je l'ai déjà dit, c'est une amitié entre nous, vraiment, une amitié particulière, qui va au-delà du monde du tennis. Andra a une expérience incroyable ici, notamment à Roland-Garros. Il a été fabuleux. Ce qui veut dire que cela m’aide. Cela m’aide de l'écouter, et de voir comment lui il a surmonté certains obstacles lors de Roland-Garros. Je me concentre sur cela pour l'instant. Après le tournoi, on évalue ce qu’il s'est passé, et à partir de là, on essaye de progresser. Je me sens bien pour l'instant. Bien sûr, je vais l'appeler au téléphone, on va parler un peu, lui et moi, et puis on va discuter de la situation.

 

Félicitations.

Merci.

 

Psychologiquement, j'ai une question te concernant. Comment tu te prépares mentalement à cette pression ? Est-ce que tu utilises un psychologue, ou pas ? Ou sur qui te reposes-tu pour t'aider, t'orienter ?

Etant donné les conditions de cette année, comme tu l'as dit, je crois que ce qu'il faut, c'est rester concentré sur soi-même. L'histoire a tendance à se répéter. C'est évident. C'est-à-dire que l'on va sur les courts, à l'hôtel, sur les courts, à l'hôtel, et cela fait un mois et demi que je fais cela. Si bien, qu'on passe du temps avec soi-même. J'essaye de contacter des amis, ma famille, notamment ma famille. Et puis il y a des personnes dans ma famille, qui ont beaucoup d'expériences concernant l'aide mentale. J'ai fait cela depuis quelques années, et cela aide toujours, d'avoir un entraîneur psychologique. Bien sûr, cela vous aide plus ou moins. Pour moi ce qui compte, c'est mieux me connaître, et ainsi, je découvre les objectifs que je me fixe, et comment je veux les atteindre. Et puis le tennis m’aide à progresser, lorsque je ne joue pas au tennis. Donc les deux vont de pair.

 

Je pense que tu en as parlé aux États-Unis.

Je n'ai pas entendu la question.

 

Aux États-Unis, on a sûrement parlé d’Agassi et de sa tenue, la façon dont il était habillé.

Oui, on en a parlé, c'était amusant. Et moi je suis le seul à porter ces couleurs quand je joue en ce moment, donc c'est particulier pour moi. Nike ils ont été supers avec moi. Ils m'ont fait ces vêtements spécialement pour moi. C'est un honneur pour moi, de pouvoir porter ces vêtements Nike. Comment dire ? Les couleurs sont différentes. Je ne voulais pas avoir exactement les mêmes couleurs que les autres, parce que je suis différent. Et ce qu’Andre il a fait, c'était quelle année, 90, 91 ? Je ne me souviens plus. Ce qu'il a fait, du côté vestimentaire, c'était incroyable quand même. J'ai adoré ce qu'il a fait. Et donc on s'est dit, d'abord on ne sait pas qui s'habillera comment à l'avenir. Mais c'est particulier. J'ai toujours adoré ces couleurs, et je me suis dit : je veux ces couleurs. Et voilà, cela m'est arrivé. Je me suis dit : waouh ! Je suis honoré, en toute humilité, de porter cette tenue. Oui, c’est particulier, pour moi. Cela veut dire quelque chose.

 

Bravo. J’ai une autre question à te poser, que j'espère tu vas accepter. Es-tu toujours en contact avec Maria Sharapova ? Vous n'avez pas suivi le même chemin, mais je voudrais savoir si tu lui parles encore, si tu sais ce qu'elle fait, si elle joue encore au tennis, ou si elle a tout oublié ?

Tu peux être jaloux. Tu as de quoi être jaloux, je peux te dire. Non, non, elle va bien. C'est une vraie amitié entre elle et moi, une vraie relation. J'espère que tu la suis sur Instagram d'abord. Je ne m'inquiète pas pour elle. Elle est là où cela lui convient, ce qu'elle fait. Et puis de toute façon, vu sa personnalité, elle a fait une telle transition, elle a pris une telle décision, pour son bien. Je ne sais pas, j'aimerais bien pouvoir t'en dire plus, mais voilà.

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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