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Stefanos Tsitsipas a survécu : "Je me sentais vraiment perdu"

ATP - Rome
Mis à jour le par Timothée THOMAS-COLLIGNON

Stefanos Tsitsipas a été chahuté samedi pour son entrée en lice à Rome. Opposé au redoutable Jan-Lennard Struff, le Grec, vainqueur du Masters 1000 de Monte-Carlo, a perdu la première manche 7-6(1) avant de redoubler d'efforts dans le milieu de la deuxième manche pour finalement s'imposer et rejoindre Cameron Norrie au troisième tour : 6-7(1), 6-4, 6-4. Après la rencontre, Tsitsipas a déclaré avoir été "submergé par des émotions négatives", plus que durant l'intégralité de sa carrière... Après cinq minutes de jeu, le Grec avait déjà brisé sa raquette.

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Retrouvez ici le tableau du Masters 1000 de Rome 

 

"Je ne pense pas avoir vécu un match dans ma vie où autant d'émotions négatives m'ont envahi"

"Je ne savais pas vraiment ce que je faisais sur le terrain jusqu'au milieu du deuxième set. Je me sentais vraiment perdu. Je ne pense pas avoir ressenti cela depuis longtemps. J'avais l'impression que je n'arrivais pas à m'enfoncer dans la balle. J'ai finalement réussi à trouver un moyen de faire en sorte que cela fonctionne pour moi", a expliqué Stefanos Tsitsipas sur le court, après son succès obtenu après 2h34 de match. "C'était vraiment difficile de faire face à de telles émotions. Je ne pense pas avoir vécu un match dans ma vie où autant d'émotions négatives m'ont envahi. Je me suis senti dans une situation bizarre et délicate. Je ne m'attendais pas à ce retour et à cette victoire à la fin", a-t-il confié. Certains observateurs ont lié ces déclarations et sa nervosité à sa récente séparation avec la joueuse espagnole Paula Badosa. En tout cas, Tsitsipas a montré du caractère pour survivre et rester en lice dans ce tournoi. 

 

Un geste de colère en début de rencontre

Plus tôt dans la rencontre, le 8e joueur mondial avait donc laissé exploser sa colère en fracassant un panneau publicitaire avec sa raquette. Il a, quelques longues minutes plus tard, laissé exploser sa joie en célébrant sa victoire.

Publié le par Timothée THOMAS-COLLIGNON

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