Arthur Rinderknech : "Deux cousins sont plus forts qu’un..."
ATP - ShanghaiLe tennis français devra attendre pour avoir un nouveau vainqueur en Masters 1000. Arthur Rinderknech n'en était pas loin à Shanghai mais il a été stoppé ce dimanche sur la dernière marche par son cousin monégasque Valentin Vacherot. Malgré un bon départ, le Tricolore a été renversé en trois sets, 4-6, 6-3, 6-3. Lundi, il décrochera tout de même un nouveau meilleur classement, à la 28e place mondiale.
Valentin Vacherot, titré à Shanghai
Retrouvez ici le tableau complet du Masters 1000 de Shanghai
"Ce n'est que le début"
"Pour Valentin, mon cousin d’amour... Deux cousins sont plus forts qu’un," a-t-il déclaré puisque Vacherot, son cousin, est entraîné par un autre de ses cousins, Benjamin Balleret. "Vous avez gagné aujourd’hui, bravo. J’ai tout donné, je ne pouvais pas faire plus. Vous la méritez tellement, je suis tellement content pour vous. J’espère qu’on en aura d’autres, ce n'est que le début. Vous êtes forts. C’était un plaisir, et à l’année prochaine."
"Ça n'arrivera jamais plus dans l'histoire"
"Je suis hyper fier de lui, de ce qu'il a fait, de tout ce qu'il a démontré cette semaine," a-t-il poursuivi dans des propos rapportés par L'Equipe. "La petite étoile qui était au-dessus de nos têtes a un peu plus brillé de son côté ce soir. Je suis heureux pour lui, pour Benjamin, ses parents, ma tante et toute la famille. C'est surtout ça qui ressort. (...) Ça n'arrivera jamais, jamais plus dans l'histoire. Pas juste dans le siècle, mais dans l'histoire. Ce qui s'est passé ne pourra jamais se reproduire. C'est magnifique, exceptionnel. Ce moment-là, on pourra en parler sur notre banc quand on sera deux pépés de 80 ans."
"Je l'ai toujours poussé"
"Je l'ai toujours tiré, depuis le plus jeune âge. Au ski, je le tirais. Au vélo, je le tirais. Au tennis, je le tirais. Je l'ai toujours poussé, je l'ai fait venir au Texas. Je l'ai poussé pendant les deux ans qu'on a faits en commun là-bas, quand il a débarqué, comme moi avant lui, au milieu de nulle part. Quand je suis arrivé, j'étais seul. Lorsqu'il est arrivé, j'étais là, j'ai pris soin de lui.J'ai toujours voulu le meilleur pour lui. C'est un petit bonhomme qui le mérite. Je l'aime du plus profond de mon coeur depuis toujours. Je suis extrêmement fier de lui, je lui ai dit au filet, c'est fabuleux. J'ai un énorme respect pour lui, j'en aurai encore plus maintenant. Il ne m'a rien appris, je savais ce dont il était capable."
Publié le par Paul MOUGIN